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L’Afrique peut se développer en s’appuyant sur les bonnes pratiques (auteur)
Publié le samedi 11 juillet 2015  |  Agence de Presse Sénégalaise




Le sociologue Cheikh Saad Bouh Kamara souhaite dans son essai ’’Afrique Espérance’’, faire partager une autre vision de l’Afrique en prenant le contrepied de ‘’ l’afropessimisme’’ ambiant à travers de bonnes pratiques et les initiatives réussies.

L’ouvrage paru aux Editions Harmattan est le fruit de 30 ans de recherche et d’enseignement de la sociologie en Afrique, couvrant des thèmes d’actualité socioéconomique, culturelle et politique.


’’Je parle d’espérance pour l’Afrique, parce que ce continent dispose de valeurs socioculturelles certaines et d’immenses ressources matérielles pour réussir son développement. Il convient alors de revisiter les facteurs déterminants autant d’atouts importants qui mèneront l’Afrique vers le meilleur avenir’, a expliqué l’auteur.

Selon Cheikh Saad Bouh Kamara, la priorité pour le développement de l’Afrique doit être accordée à la réalisation de l’unité africaine par la poursuite de l’intégration régionale.

‘’Les replis et autres chauvinismes dévastateurs sont autant d’obstacles à identifier avec précision et à surmonter en permanence, d’où une grande vigilance (…) dans la mise en œuvre des politiques sectorielles innovatrices, visant le bien-être des
populations’’, a-t-il ajouté.

Abordant le volet social, l’auteur indique que les leaders africains ont tout intérêt à jouer la carte de l’autosuffisance alimentaire pour plusieurs raisons, comme éviter les famines, créer des emplois, apaiser les populations.

’’ Il ne faut pas juste compter sur le taux de croissance. Il faut lutter pour qu’il y ait une répartition équitable. Il ne sert à rien d’avoir un taux de croissance de 9 %, si les pauvres sont plus nombreux que les riches’’, a soutenu Cheikh Saad Bouh Kamara.

Dans cet ouvrage de dix chapitres, l’auteur tente également d’apporter des ‘’solutions à la crise, à la famine et au blocage du développement tant attendu des Africains’’

De plus, il invite les gouvernements africains à définir un contenu accordant une large place aux sciences, aux technologies de l’information et de la communication ainsi qu’aux langues internationales les plus parlées afin d’assurer l’ouverture sur le monde.

’’ L’amélioration qualitative des taux de scolarisation constitue une réelle préoccupation pour les gestionnaires africains de l’éducation. Il s’agit , au-delà de l’excellent taux de scolarisation brut enregistré, d’élever sensiblement le niveau des enseignements’’, a estimé M. Kamara.’’
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