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Enseignement supérieur : Mary Teuw Niane fait son bilan devant les étudiants
Publié le mercredi 8 juillet 2015  |  Le Quotidien
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© aDakar.com par DF
Le gouvernement dégage 180 millions de FCFA pour des projets de recherche
Dakar, le 21 Mai 2014- Le gouvernement a mis à la disposition des chercheurs une enveloppe de plus de 180 millions de francs CFA pour le financement de leurs projets qui cadrent avec les priorités fixées par l`Etat, a annoncé, mercredi à Dakar, le ministre de l`Enseignement supérieur et de la Recherche, Mary Teuw Niane. Mary Teuw Niane s`exprimait lors de la cérémonie officielle de remise symbolique de chèques et de signature de contrats de subvention entre son département et les chercheurs bénéficiaires du FIRST. Photo: Mary Teuw Niane, ministre de l`enseignement supérieur et de la recherche




Invité à présider le lancement du mouvement d’étudiants dénommé Da may jangi, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a profité de cette rencontre pour faire le bilan des réformes entamées dans ce secteur. Lors de ces échanges avec les étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), Mary Teuw Niane a porté sa casquette de Professeur pour discuter avec le public.

La réforme entamée dans le secteur de l’enseignement supérieur était au cœur des échanges hier à la salle de conférences de l’Ucad 2. Venu présider le lancement du mouvement Da may jangi, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche est revenu largement sur la mise en œuvre des décisions issues de la Concertation nationale sur l’avenir de l’enseignement supérieur (Cnaes). Mary Teuw Niane, qui a exposé devant les étudiants les efforts qui sont en train d’être faits par les pouvoirs publics, a toutefois précisé que la «réforme ne peut pas se faire en une année». «Si vous voulez reformer les masters, il vous faut 5 ans ; si vous voulez réformer les doctorats, il vous faut au moins 8 ans. C’est ça la durée des réformes au niveau de l’enseignement supérieur. Parce qu’elle ne concerne pas seulement l’année considérée, il faut regarder tout ce qui est à l’amont de l’année, le retoucher pour qu’il y ait une influence positive dans le futur», a-t-il expliqué.

D’après M. Niane, au Sénégal, il y a un profil de candidats au Baccalauréat composé à plus de 75% de littéraires. Ce qui est, à son avis, «totalement mauvais pour un pays qui veut être émergent». «On est à 75% de candidats en Lettres, moins de 25% pour des Bac scientifiques. Avec ça on ne peut pas aller vers l’émergence. Il faut retoucher tous le système, du préscolaire au secondaire. Il faut au moins 10 ans si ce n’est 15 ans pour trouver le profil», a-t-il déclaré. A l’en croire, c’est d’ailleurs pour corriger ce déficit que la décision a été prise de motiver et d’encourager le choix des séries scientifiques en donnant des bourses automatiques aux bacheliers de S1, S3, S4, S5, T1, T2 et F6 à partir de l’année universitaire 2014-2015.
Concernant la mise en œuvre des décisions prises lors de la Concertation sur l’enseignement supérieur, le ministre de tutelle soutient que des efforts sont en train d’être faits avec notamment la construction des salles de Travaux pratiques (Tp), qui vont démarrer le 15 juillet prochain, l’équipement scientifique avec un programme de 10 milliards de francs Cfa, la construction des Espaces numériques ouverts (Eno) à travers le pays.
Interpellé sur la situation des étudiants qui occupent les couloirs des pavillons à l’Ucad, M. Mary Teuw Niane soutient qu’il faut comprendre que notre pays souffre de déficit dans la création d’infrastructures. D’après lui, c’est dans ce sens que, dans la construction des cités universitaires, il est prévu 30 mille lits. 3 pavillons de 1 044 lits sont en cours d’achèvement et 4 000 lits sont prévus pour l’Ucad.
De même, M. Niane a donné l’assurance aux étudiants que tous les amphis en état de délabrement vont devenir ultra modernes. Pour conforter ses propos par les efforts consentis par le gouvernement, il soutient que 302 milliards vont être investis de 2012 à 2017, soit 302 milliards, le double de ce qui a été investi en 52 ans.
Selon le ministre de l’Enseignement supérieur, les défis aujourd’hui c’est de mener une politique d’internationalisation afin d’ouvrir davantage notre enseignement au reste du monde. Et aussi de varier les langues de travail. «En plus du français, s’ouvrir à l’anglais qui est un enjeux majeur», a-t-il dit.
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