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Le maire du Plateau convoqué à la police : Taxawu Dakar avec Alioune Ndoye
Publié le mercredi 8 juillet 2015  |  Le Quotidien
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© aDakar.com par DF
Le maire de Dakar plateau s`inquiète de la non-validation du budget de sa municipalité
Dakar, le 23 Septembre 2014- Le maire socialiste de Dakar- Plateau s`est indigné de la non validation du budget de sa mairie. Selon Alioune Ndoye, cette situation découle du refus du sous-préfet.




Le maire de Dakar-Plateau est convoqué jeudi à la Sureté urbaine, suite à l’incendie lié au déguerpissement des marchands ambulants à Petersen. Mais Alioune Ndoye peut compter sur le soutien de ses collègues maires de Dakar pro-Khalifa Sall. Ces derniers, qui parlent d’«acharnement», ont décidé d’accompagner le maire Socialiste à la police, le jour j.

Après Barthélemy Dias, un autre maire Socialiste vient d’être convoqué à la police. Suite à l’incendie lié au déguerpissement des marchands ambulants à Petersen, Alioune Ndoye, maire de Dakar-Plateau sera dans les locaux de la Sureté urbaine demain. Des lieux que la plupart des maires du département de Dakar entendent rallier le jour de la convocation pour se solidariser avec leur collègue. En conférence de presse hier, ces élus, après avoir crié à l’ «acharnement», ne comptent pas se laisser faire. «Nous avons appris, pour nous en désoler, la convocation d’un de nos collègues, Alioune Ndoye, par le chef de la Sureté urbaine. Cela me semble quand même inélégant. Quoi qu’on puisse dire, c’est un maire. Et ne serait-ce que par rapport à cela il y a des procédures. C’est pourquoi nous avons décidé, tous ensemble, d’aller avec notre collègue répondre à cette convocation. Nous tenons à prendre l’opinion à témoin que nous ne sommes pas des objets. Nous sommes élus et représentons l’Exécutif local. Et à ce titre, nous exigeons un minimum de respect à notre égard», tempête Cheikh Guèye, maire de Dieuppeul-Derklé et porte-parole du jour de ce collectif dont les membres sont essentiellement issus de la coalition Taxawu Dakar.

Pour Alioune Ndoye, c’est fort d’une injonction du préfet de Dakar, dans une correspondance datée du 8 mai 2015, qu’il a procédé au déguerpissement des marchands ambulants de Petersen. Il ne cache pas son étonnement : «L’Etat nous demande de désencombrer, on organise tout ensemble. Après, le maire se retrouve seul. Et on veut le placer aux yeux de l’opinion comme un pyromane.» A ce titre, Cheikh Guèye ne digère pas l’interpellation du maire de Plateau. «Nous ne pouvons pas comprendre que dans l’exercice de nos fonctions, qu’on soit à chaque moment interpellé et convoqué. Cela nous semble, dans un pays de droit, quelque chose d’inacceptable», déplore-t-il. Avant d’avertir rageusement : «Cela ne passera pas. Rien ne pourra nous dévier de cette trajectoire de servir nos populations qui nous ont élus.»
Rappelant qu’une loi interdit la vente illégale sur la voie publique, le maire de Mermoz-Sacré Cœur, Barthélemy Dias, estime que le Sénégal se trouve dans une situation où «ceux qui sont dans l’illégalité se permettent de porter plainte contre les élus locaux qui ne font qu’exercer leurs missions étatique et administrative dans la cadre d’une loi».
Plus étonnant, souligne le maire de la Médina, Bamba Fall, l’interpellation de Alioune Ncdoye survient après sa sortie médiatique sur Walf Tv où il a défendu ses positions sur la candidature du Ps à la prochaine Présidentielle. «C’est incongru de voir le premier magistrat de la cité être traîné devant la police de cette même cité», s’émeut M. Fall.

Alioune Ndoye sur l’ultimatum fixé aux régies publicitaires
«Certains veulent se mettre en règle»
«Après notre conférence de presse de (mercredi dernier), beaucoup nous ont écrit. Voilà les lettres datées des 1er, 2 et 3 juillet dans lesquelles on a des déclarations de taxes publicitaires, des demandes d’autorisation. Si après les 72 heures on n’a pas agi, c’est parce qu’il faut évaluer. Ce qu’on a demandé est que les gens se mettent en règle. A défaut, nous appliquerons les dispositions de la loi. Et une installation irrégulière sur la voie publique, c’est de l’encombrement. Certains m’ont donné des preuves par écrit. C’est ça qu’on attend de tous les illégaux. Les 72 heures nous ont donné beaucoup de choses. Maintenant, je sais qui est propriétaire de quoi. Certains veulent être en règle. Nous leur donnons la possibilité de l’être. Pour les autres panneaux, après l’évaluation, nous allons procéder à leur enlèvement»
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