Le représentant régional du Haut commissariat des Nations-Unies aux droits de l’homme, Andrea Ori, a évoqué, mardi à Dakar, la possibilité de mettre en place une plateforme d’ONG sur les droits de la santé sexuelle et reproductive (DSSR), au terme d’un atelier régional sur les droits de la santé reproductive et sexuelle en Afrique de l’Ouest.
‘’Outre le cadre de discussion prévu pour l’élaboration d’une stratégie commune de plaidoyer au niveau local, régional et international, l’atelier permettra d’identifier les actions de suivi incluant la possibilité d’établir une plateforme d’ONG sur les DSSR’’, a-t-il dit mardi à l’ouverture de cette rencontre de trois jours.
’’La plate-forme ainsi mise en place facilitera le partage d’informations entre les organisations et à travers les pays, et renforcera la coopération de ces organisations avec les mécanismes internationaux de protection afin de mieux promouvoir les droits de la santé sexuelle et reproductive’’,a dit Andrea Ori.
Il a rappelé que ‘’les DSSR sont des droits universels qui ne peuvent être remis en cause en aucune circonstance, ils doivent être promus, garantis et protégés’’
Selon M. Ori, ’’malgré les dispositions protégeant ces droits, les violations des droits de la santé sexuelle et reproductive des femmes persistent, y compris dans la sous-région Afrique de l’Ouest’’.
‘’L’analyse des recommandations des mécanismes de protection des Nations unies indique de fortes disparités quant à l’accès à la santé à l’intérieur des pays et entre les pays persistent, ainsi que la violence basée sur le genre et les discriminations’’, a dit M. Ori.
Par ailleurs, a t-il poursuivi ’’le manque d’accès aux soins de santé, la mauvaise qualité de ceux-ci, et le manque de mesures suffisantes de protection des Etats ont été notés’’.