La Convergence des Cadres Bokk Gis Gis (Cc/Bgg) dénonce, dans une déclaration largement diffusée hier, le vote de la loi portant modification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale qu’elle qualifie de loi ‘’machiavélique’’.
Après le vote de la loi modifiant le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, la polémique enfle. Depuis, l’opposition n’a de cesse de ruer dans les brancards pour dénoncer le caractère ‘’scélérat’’ de cette loi. S’épanchant sur la question hier, les cadres de Bokk Gis Gis dénoncent avec vigueur l’augmentation de 10 à 15 le nombre de députés nécessaire pour la constitution d’un groupe parlementaire, et l’impossibilité d’en constituer ou d’intégrer un autre en cas de démission au sein d’un groupe parlementaire’’.
Cette loi qu’ils qualifient de ‘’machiavélique’’ est, selon les camarades de Pape Diop, président de la Convergence Bokk Gis Gis (CBGG), ‘’un véritable camouflet et une volonté maladroite et inavouée d’anéantir l’opposition et l’expression libre et plurielle de la démocratie’’. La Convergence des cadres de BGG estime ainsi que l’Assemblée nationale doit encourager et faciliter les conditions d’expression afin de favoriser la contradiction, seul gage d’un débat constructif et bénéfique aux Sénégalais’’. L’histoire retiendra que ces députés de la majorité ont trahi leur serment de représentants du peuple au profit des intérêts bassement politiciens de leur mentor’’, fulminent-ils dans une déclaration rendue publique et parvenue à EnQuête.
Dans la même dynamique, les cadres de Book Gis Gis se disent indignés ‘’de la destruction barbare et irresponsable des maisons qui jouxtent le mur de l’aéroport Léopold Sédar Senghor de Dakar, laissant des dizaines d’honnêtes citoyens dans le dénuement absolu’’. Cette situation révèle, selon eux, ‘’un problème sérieux de la gestion foncière et un manque d’anticipation et de réactivité des pouvoirs publics’’. S’apitoyant ainsi sur les conditions de vie des populations sénégalaises, la convergence des cadres de Bokk Gis Gis peint un quotidien sombre des Sénégalais.
Ainsi, constate-t-elle ‘’une carence notoire du régime doublée d’une mauvaise foi dans le discours servi à la population’’. En effet, ces camarades de l’ancien président du Sénat estiment que ‘’le Plan Takkal qui avait mobilisé beaucoup d’investissements constituait un véritable début de solution’’. ‘’Sa remise en cause orgueilleuse sans solution alternative pérenne, est aujourd’hui la cause principale du déficit de production que traverse la Senelec’’, à en croire les cadres de Bgg qui restent persuadés que ‘’ni un changement de ministre, ni un limogeage d’un directeur général ne pourront résoudre le problème de la Senelec, mais seulement une volonté politique matérialisée par un investissement conséquent’’.