Le président de la République, Macky Sall, recevant mardi le rapport de la Cour des comptes comptant pour l’exercice 2013, a réaffirmé son "engagement à corriger toute imperfection ou pratique contraire au droit et à l’efficacité" de l’action publique.
"La Cour peut compter sur mon engagement à corriger toute imperfection ou pratique contraire au droit et à l’efficacité", a déclaré au cours d’une cérémonie officielle tenue au palais de la République.
Il a dit apprécier "positivement l’attention prêtée par la Cour au respect de la réglementation régissant les entités contrôlées", s’agissant des dysfonctionnements constatés par l’organe chargé de contrôler la régularité des comptes publics.
"Ce contrôle traditionnel de la conformité doit être poursuivi de façon diligente, pour en tirer toutes les conséquences qui s’imposent", a préconisé le président de la République.
Selon Macky Sall, l’objectif d’émergence recherché par le Sénégal, "exige, pour y arriver, la mise en œuvre de politiques rationnelles et efficientes dans l’usage qui est fait des deniers publics, surtout que nos ressources sont limitées et nos besoins à la fois nombreux et urgents".
"Le succès des politiques publiques, déclinées dans le Plan Sénégal Emergent (PSE), est largement tributaire du respect de ces règles essentielles dans une démocratie qui se veut moderne, une économie qui aspire à la prospérité et une société qui ambitionne d’être plus juste et plus solidaire", a-t-il dit.
"Si j’accorde autant intérêt aux organes publics de contrôle, c’est parce qu’ils participent à nos efforts communs d’améliorer nos performances en matière de gestion des affaires publiques, à travers un diagnostic sans complaisance de nos pratiques, assorti d’observations et de recommandations idoines", a-t-il ajouté.
Aussi le président de la République a-t-il appelé la Cour des comptes "à garder la même dynamique, s’agissant du jugement des comptes de gestion des comptables publics".
Ce rapport public de la Cour des comptes "est une synthèse des rapports des contrôles de gestion des organismes sociaux, entreprises et programmes publics’’ parmi lesquels la Caisse de sécurité sociale, a expliqué son premier président, Mamadou Hady Sarr.
Il a également cité le Programme national de lutte contre la tuberculose (PNLT), l’Autorité de régulation des postes et télécommunications (ARTP), la Société des infrastructures et de réparation navale (SIRN), entre autres structures.
"On a confronté les faits aux textes et des manquements ont été notés au regard de la législation et de la réglementation", a encore expliqué le magistrat.