Les parcelles dont les constructions ont été démolies n’ont pas été attribuées par l’équipe municipale dirigée par Abdoulaye Diouf Sarr. Les concernés, a travers un communiqué parvenu à la rédaction hier, lundi 29 juin, ont nié toute implication dans le dossier.
L’équipe municipale dirigée par Abdoulaye Diouf Sarr n’est pas concernée par l’attribution irrégulière des terrains de la Cité Tobago dont les constructions ont été démolies. A travers un communiqué parvenu à la rédaction hier, lundi 29 juin, le conseil municipal de la ville de Yoff rappelle avoir été installé le 22 juillet 2014.
Mieux, poursuit-il, depuis cette date, aucun acte administratitif concernant le foncier n’a été signé ou légalisé par le Maire Abdoulaye Diouf Sarr, encore moins par l’Officier d’état civil, Mame Ousmane Samb. Par ailleurs, soutiennent les élus de la commune de Yoff, lors de la passation de service entre Abdoulaye Diouf Sarr et l’ancienne maire Oumou Khaïry Gueye Seck, aucune délibération portant attribution de terrains, ni acte d’approbation sur un lotissement dans cette zone, ne leur a été transmis. C’est pourquoi, Abdoulaye Diouf Sarr et son équipe dégagent toute implication dans des transactions nébuleuses ayant abouti à l’octroi des terrains dont l’occupation est jugée irrégulière, car empiétant sur le périmètre de l’aéroport Léopold Sédar Senghor.
Plusieurs maisons de la Cité Tobago ont été détruites pour occupation irrégulière. Le Premier ministre, Mahammad Boun Abdallah Dionne, lors de son passage à l’hémicycle jeudi dernier, avait indiqué que 434 maisons étaient concernées par les opérations de démolition. Mieux, avait-il ajouté, 75% des maisons étaient au niveau des fondations au moment des opérations de déguerpissement.
En outre, le Premier ministre avait aussi signalé que seules 8 familles vivaient dans la cité au moment du déguerpissement.
Devant les parlementaires, le Premier ministre avait aussi estimé le prix de vente des terrains illégaux à 2 millions de F Cfa, une somme en dessous du prix normal.