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Crise dans le système sanitaire: Des députés et Assane Diop sudpendent la grève du Sutsas
Publié le samedi 20 juin 2015  |  Sud Quotidien
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© aDakar.com par DF
Les travailleurs de la santé affiliés au SUTSAS ont marché ce matin à Dakar
Le Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l`action sociale a organisé une marche, ce jeudi 23 janvier à Dakar. Les revendications des blouses blanches se résument autour de quatre points : l’affection arbitraire des 32 agents de Louga, la restitution de l’enveloppe des heures supplémentaires, le paiement des trois mois de salaire des agents dans les zones difficiles du pays. Ils doivent rencontrer demain vendredi le gouvernement pour des négociations. En attendant les blouses blanches promettent de paralyser le secteur de santé. Ils ont marché de la place de l’Obélisque à la Rts où elles ont tenu un point de presse en présence des représentations du Syndicats d’enseignant entre autres.




Le syndicat unique des travailleurs de la Santé et de l'Action sociale (Sutsas) observe une trêve à la place d’un 5ème plan d’actions après la grève du 16 et 17 juin dernier, qui a paralysé une partie du système sanitaire du pays. Les acteurs ont fait face à la presse hier, jeudi 18 juin, au niveau de leur siège à la Sodida. Une décision qui intervient après leur rencontre avec les parlementaires.

Les camarades de Mballo Dia Thiam ont décidé d’opérer une trêve dans le déroulement de leur plan d’actions pour l’application des accords du 17 février 2014 à Dakar. En point de presse hier, jeudi dans leurs locaux à la Sodida, le Sutsas met en veille son 5ème plan d’actions.

Selon Mballo Dia Thiam, cette décision est consécutive d’une part, à la demande d’une délégation de parlementaires conduite par l’honorable député Imam Mbaye Niang, accompagné des députés Moustapha Diakhaté, Oumar Sarr, Abdou Khadre Bodj, Katy Cissé Wane et Seck à l’occasion de la rencontre tenue le lundi 15 juin dernier, à l’Assemblée nationale avec une délégation du Sutsas.

D’autre part, à l’implication personnelle d’Assane Diop, ministre conseiller spécial du Président Macky Sall, chargé du dialogue social dans une recherche de solution de crise.

Toutefois, force est de signaler que ces députés nommés ont tenu, tous, à assister au point de presse dudit syndicat.
Pour M. Thiam, « pour mettre à l’aise ces différents responsables qui se sont engagés à saisir toutes les autorités concernées par les accords gouvernement/Sutsas du 17 février 2014, le Premier ministre y compris, et au besoin le Président de la République, avant de tenir une plénière avec la partie syndicale dans les meilleurs délais, le Sutsas décide d’un répit.»

Pour le député Moustapha Diakhaté la délégation dont il fait parti peut faire des résultats.
«Nous sommes libres de dire la vérité au gouvernement comme au syndicat. Nous allons tout faire pour que très bientôt, des négociations entre les parties prenantes puissent aboutir avec le Premier ministre», a avancé le président du groupe parlementaire BBY.

Et Iman Mbaye Niang de renchérir : «partout où il y a un problème, le député peut intervenir pour mettre fin à cette situation ou l’améliorer. Créer un rapprochement entre les acteurs et faire en sorte qu’il y est une entente sur les mécanismes permettant de trouver des solutions.»

Pour le syndicaliste Mademba Sock, à chaque fois que les députés se sont impliqués dans le but de faciliter des négociations, ça a été une réussite. «Nous gardons un préjugé favorable par rapport à l’action entreprise par les parlementaires. Nous avons vu leur engagement avec l’enseignement supérieur, l’éducation nationale et aujourd’hui, nous sommes confiants et nous espérons des résultats» a-t-il indiqué.

La rencontre a aussi vu la présence du représentant du ministre de la Santé, docteur Papa Amadou Diack qui a soutenu : «cette situation est due à un problème d’agenda pour mettre tous les acteurs impliqués du gouvernement autour d’une table pour discuter. Ce problème implique plusieurs ministères qui doivent entrer en jeux».

Et de poursuivre : «aujourd’hui, il faut mettre en avant le consensus et faire des concessions pour arriver à des résultats.»
Soulignons que les accords du 17 février 2014 tournent, entre autres, autour de l'élection de représentativité du Syndicat du secteur de la santé, du statut du personnel des établissements publics de santé et du système de rémunération des directeurs d'hôpitaux et des présidents de conseil d'administration des hôpitaux.
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