La nouvelle plateforme du Village virtuel francophone en Afrique de l'Ouest (VIVIFAO), inaugurée lundi à Dakar, doit devenir ''un lieu de mémoire" intégrant les origines de la Francophonie, a plaidé Penda Mbow, représentante personnelle du chef de l'Etat au Conseil permanent de la Francophonie (CPF).
"Ce village virtuel" doit être "d'abord un lieu de mémoire, pas simplement un endroit ou il faudra créer une nouvelle dynamique", a-t-elle déclaré lors de la cérémonie de lancement de cette plateforme déclinée sous la forme d'un site Internet (www.vivifao.org) dédié aux activités de la Francophonie.
"Il faut aussi remonter le temps parce que ce village virtuel n'aura de sens que lorsqu'il intégrera dans cette dynamique tout ce qui a été fait depuis les origines de l'organisation jusqu'à présent", a indiqué Mme Mbow.
Cette plateforme virtuelle est une initiative du Réseau des structures et institutions nationales de la francophonie de l'Afrique de l'Ouest (RESIFAO).
Selon Penda Mbow, le VIVIFAO constitue "l'une des premières mises en œuvre des engagements pris lors du Sommet de la francophonie à Dakar (novembre 2014)".
"Il faut donner assez d'informations sur les pères fondateurs, sur l'évolution de la Francophonie, sur tous les éléments disponibles (...)'' en permettant, dans le cadre de la formation, "à des jeunes de pouvoir accéder à des textes très importants à la fois des pères mais aussi des personnages illustratifs de la Francophonie", a-t-elle indiqué.
De l'avis de la représentante personnelle du chef de l'Etat au Conseil permanent de la Francophonie (CPF), la nouvelle plateforme doit également se transformer en un réseau qui "ne se limite pas seulement au rôle des différentes cellules nationales".
Le lancement officiel de la plateforme du VIVIFAO "est une étape importante d'un processus entamé il y a deux ans, lorsque les membres du RESIFAO ont confié au Sénégal, par l'intermédiaire de la direction de la Francophonie, la réalisation d'un projet commun lors de la 4e réunion du réseau tenue à Abidjan'', a rappelé Birane Niang, secrétaire général du ministère de la Culture et de la Communication.
Dans ce cadre, il avait été convenu de "créer un site Internet qui soit un outil d'information, d'échange sur la Francophonie en Afrique de l'Ouest et de formation des responsables nationaux en charge de la Francophonie ainsi que des correspondants locaux de l’Organisation internationale de la Francophonie", a-t-il ajouté.
Selon M. Niang qui représentait le ministre de la Culture et de la Communication, ce dispositif "facilite la concertation, le partage d'expériences et de bonnes pratiques entre institutions nationales (…)".