Réponse du berger à la bergère, la réplique des jeunes réformateurs ne s’est pas fait attendre. Dans un communiqué rendu public, les jeunes réformateurs ont infligé une cinglante réponse à Mouhamadou Lamine Massaly qui avait fait une sortie contre le patron des réformateurs, Modou Diagne Fada. «A travers un argumentaire léger et maladroit, l’activiste, l’opportuniste, le récupérateur, l’ignorant, l’arrogant, a réveillé ses habitudes puériles. En effet, avec une discourtoisie qui frôle même la démence, Mouhamadou Lamine Massaly a eu le culot de s’attaquer à Fada, mais aussi à l’ensemble des frères et sœurs qui sont dans cette dynamique, en les traitant de tous les noms d’oiseaux. Ce nullard qui s’est battu durant toute sa vie pour avoir le bac en vain, qui n’a pas d’amis et qui ne gère que des intérêts au gré des circonstances, devait avoir honte de se mettre dans cette posture», ont-ils lancé à l’endroit du jeune libéral.
Suffisant pour souligner : «Après la perte du pouvoir, au moment où Fada et les autres se battaient, il n’a pas hésité à quitter le parti pour rejoindre Bokk Guis Guis, malgré les nombreux avantages qu’il a reçus de Wade». D’après les jeunes réformateurs, «En affirmant que Fada est entouré d’hommes qui cherchent la dépense quotidienne, ou de chômeurs, ce cancre est passé complètement à côté de son sujet». Ne s’arrêtant en si bon chemin, les jeunes réformateurs précise : «Nous te rappelons cher frère que si aujourd’hui Fada est Président de Conseil Départemental, c’est parce que sa base lui a fait confiance, au moment où tu as reçu une raclée dans ton Thiès natal qui te regarde comme un dindon de la farce». Ils ajoutent : «S’il préside aux destinées du groupe parlementaire de notre parti, c’est parce qu’il a toutes les compétences requises, doublée d’une légitimité sans commune mesure». Non sans faire savoir qu’à travers de nombreuses occasions au sein de l’hémicycle, «Fada a démontré, que c’est l’homme qu’il faut à la place qu’il faut».
En réaction toujours sur la sortie du jeune libéral de Thiès, les jeunes réformateurs rappellent : «Nous te comprenons, quand le débat est élevé, tu ne peux pas y prendre part, car, tes limites intellectuelles sont inquiétantes, quand tu ouvres la bouche, c’est pour insulter». Ils poursuivent : «Tu es très petit pour nous détourner de notre objectif, nous ne posons pas un débat de personne, mais plutôt un débat de principe. Nous nous battons contre un système véreux qui tend à détruire le parti. Nous nous battons contre un système dans lequel la dévolution des responsabilités dépend des affinités avec la direction du parti et de la fréquence des visites au niveau de Fann Résidence».