Le Fonds monétaire international (Fmi) et l’Union africaine, en collaboration avec le ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, ont organisé un séminaire régional sur la réforme de la politique d’endettement relative aux limites d’endettement public dans les programmes appuyés par le Fmi avant-hier, jeudi 11 juin. De l’avis du ministre délégué chargé du Budget, Birima Mangara, cette réforme de la politique sur les limites d’endettement consiste à offrir la flexibilité nécessaire pour le financement extérieur des déficits publics.
Un séminaire régional de deux jours ouvert hier, jeudi 11 juin à Dakar à l’initiative du Fonds monétaire international, en rapport avec l’Union Africaine et en collaboration avec le ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, a réuni 40 participants venus des pays francophones et lusophones d’Afrique. Venu présider la rencontre, le ministre Délégué chargé du Budget, Birima Mangara déclare que la «réforme de la politique sur les limites d’endettements offrira la flexibilité nécessaire pour le financement extérieur des déficits publics».
Au terme de ces travaux, à en croire M. Mangara, ces experts «seront capables d’alerter de manière précoce sur les risques de surendettement ainsi que sur les signes de vulnérabilité». M. Mangara estime que les réformes qui seront proposées aux autorités devront contribuer à corriger la trajectoire d’endettement, surtout à identifier les niveaux optimaux de financements non concessionnels et enfin, à établir la conditionnalité appropriée en fonction des objectifs économiques et sociaux.
Selon le représentant résident du Fmi à Dakar, Bolleau Loko, il s’agit souvent des financements qui n’ont pas toujours accès à des emprunts concessionnels. Pour lui, «il faut être très vigilant pour que justement le pays ne tombe pas encore dans des situations de surendettement comme dans le passé». En ce qui concerne les conditions d’endettement, d’après le représentant résident de l’institution financière internationale, Bolleau Loko, «ce que le Fmi voudrait faire avec les pays, c’est de leur donner des outils pour qu’ils aient des emprunts les moins chers, les plus favorables».