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Autonomisation des femmes : la responsabilité appartient aux hommes (Dlamini-Zuma)
Publié le samedi 13 juin 2015  |  Agence de Presse Sénégalaise
Cérémonie
© Présidence de CI par DR
Cérémonie d`ouverture du 24ème sommet ordinaire de l`Union Africaine
Vendredi 30 Janvier 2015. Addis Abeba (Ethiopie). Le 24ème sommet ordinaire de l`Union Africaine s`est ouvert en présence de plusieurs chefs d`état.




L’autonomisation économique des femmes africaines passe par une prise de responsabilité des hommes, a déclaré, vendredi à Johannesburg, la présidente de la Commission de l’Union africaine (UA), Nkosazana Dlamini-Zuma.

‘’Nous avons été mises à des postes de décision par des hommes (…). Donc la question de l’autonomisation économique des femmes africaines relève aussi de la responsabilité des hommes’’ , a t-elle expliqué, appelant à la poursuite des combats par ces mêmes femmes au sein de ces postes pour la lutte contre les violences et la discrimination à l’égard des femmes.

Mme Zuma présidait la cérémonie de clôture du panel de haut niveau sur l’égalité des sexes et l’autonomisation de la femme (ESAF) organisé pendant trois jours dans le cadre du 25ème sommet de l’UA.

Le thème de cette année est: ''Autonomisation des femmes et développement de l'Afrique pour la concrétisation de l'Agenda 2063''.

Plusieurs personnalités reconnues à travers leur combat pour l’égalité des sexes ont pris part à cette manifestation. Parmi celles-ci, il y avait l’actrice américaine Angelina Jolie, l’envoyée spéciale de la commission de l’UA pour les femmes, la paix et la sécurité, ou encore, l’ancien ministre britannique des Affaires étrangères William Hague.

Des intervenants représentant les pays de l’UA ont partagé leur expérience au cours de cette cérémonie sur les différentes politiques mises en œuvre en faveur de l’autonomisation des femmes notamment dans la promotion de l’envoi des femmes dans les missions de maintien de la paix et de sécurité.

Certains officiels ont évoqué la loi sur la lutte contre le viol qui, comme en Namibie, est celle où les condamnations sont les plus lourdes et peuvent aller jusqu’à une peine de 100 ans de prison pour les coupables.

Au Rwanda, les intervenants ont rappelé que les femmes à l’Assemblée nationale comptent pour 64%. Au Kenya, 30% des marchés publics sont consacrés aux femmes, les jeunes et les personnes vivant dans une situation de handicap, selon un officiel kenyan.

De son côté, la ministre Tanzanienne des Affaires étrangères a rappelé les cas de viols conjugaux qui, selon elle, relèvent de difficultés liées à la mise en place d’un cadre législatif et qu’il faut également intégrer dans la lutte pour le droit des femmes.
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