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L’appropriation est primordiale pour la réussite des projets de développement (CEA)
Publié le vendredi 12 juin 2015  |  Agence de Presse Sénégalaise




L’appropriation est essentielle pour surmonter les difficultés relatives à la capacité d’agir dans les stratégies, programmes ou projets devant être mis en œuvre pour le développement de l'Afrique, a soutenu, jeudi à Johannesburg, le secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), Carlos Lopes.

‘’L’Afrique doit éviter les pièges et les dangers inhérents à l’adoption des paradigmes systématiques. Elle ne peut continuer à être la proie de motifs divers et parfois inavoués de certains acteurs sur la scène internationale, qu’il s’agisse des gouvernements, d’organisations internationales, d’organisations non gouvernementales'', a-t-il dit.

Carlos Lopes, par ailleurs secrétaire général adjoint de l’ONU, s’exprimait à l’ouverture de la 27-ème session ordinaire du Conseil exécutif, en marge du 25ème sommet de l’Union africaine (7 au 15 juin).

Le sommet de l'UA porte sur thème est ‘’l'autonomisation des femmes et développement de l'Afrique en vue de la réalisation de l'Agenda 2063 de l'Afrique’’.

Selon M. Lopes, ’’pour que l’Afrique puisse déterminer son propre avenir, les idées étayant son développement politique, économique et social, doivent venir du continent lui-même et de la diaspora africaine’’.

‘’Il s’agit, bien sûr, d’un point litigieux dans la mesure où la production et l’utilisation des connaissances ne devraient pas être limitées par des contraintes géographiques ou même psychologiques’', a-t-il expliqué.

Il a souligné que ''l’expérience tirée des programmes d’ajustement structurel en Afrique a montré les avantages des politiques découlant de l’indigénisation de la connaissance''. Selon lui, ''de nombreux cadres méconnaissaient tout simplement la situation des économies africaines et leur fondement institutionnels’’.

‘’Si les Africains n’occupent pas l’espace politique laissé vacant dans le passé récent en raison des différentes crises qui ont ébranlé les piliers du système financier et facilité l’émergence de nouveaux moteurs de croissance dans les pays du Sud, ils n’auront peut-être pas une autre chance. Cela plaide en faveur d’un impératif de développement'', a-t-il ajouté.

Pourtant, selon M. Lopes, ''l’appropriation et la responsabilisation intertemporelle ne suffisent pas pour permettre à l’Afrique de déterminer son propre avenir''.

‘’Il lui faut aussi une vision (…). A ce stade, l’Afrique n’a pas manqué de visionnaires. Ce continent a aussi eu son lot de Plan qui, à bien des égards, étaient des tentatives de synthétiser une vision pour son avenir, tels que le Plan d’actions de Lagos, le Traité d’Abuja et le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD)'', a-t-il encore dit.

M. Lopes a ainsi relevé la difficulté de ''ces visions qui n'étaient pas accompagnées de plans à l'échelle du continent, mais étaient plutôt mises en œuvre au niveau national''.

Ainsi, selon lui, ''la mise en œuvre de l'Agenda 2063 exige une action concertée de toutes les parties prenantes africaines'' à travers une appropriation de l'Agenda pour que l'Afrique puisse façonner et déterminer son propre destin''.
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