Le maire de Rufisque, Daouda Niang, et les autorités administratives et médicales de la ville, ont procédé, mercredi, au lancement de l’initiative prise par la mairie de Rufisque de prendre en charge 2.500 indigents enrôlés dans les mutuelles de santé de la ville.
Cette prise en charge, indiquent les autorités de la ville, ‘‘participe à la mise en œuvre de la couverture universelle (CMU)’’.
‘‘Le conseil municipal, en parfaite adéquation avec la nouvelle politique de l’Etat sénégalais en matière de santé, se réjouit d’expérimenter un des volets de son programme social élaboré pour la durée de l’actuelle mandature’’, a notamment dit Daouda Niang, à l’occasion de la cérémonie de lancement de l’initiative de la mairie.
‘‘La CMU vient à son heure, eu égard à la situation précaire de nombre de nos concitoyens dont la santé se trouve hypothéquée, faute de moyens’’, a estimé M. Niang, qui s’est par ailleurs réjoui de la qualité du travail effectué par le Service social de la mairie de Rufisque.
Le maire de Rufisque a aussi fait part de son intention d’aller au-delà des 2.500 indigents en accroissant notamment le nombre de bénéficiaires.
‘‘Pour l’heure, nous nous sommes efforcés d’assurer la prise en charge médicale de 2.500 indigents et ambitionnons d’accroitre sensiblement cet effort en faisant en sorte que le nombre de bénéficiaires augmente, année par année’’, a annoncé Daouda Niang.
De son côté, le médecin-chef de district, le docteur Mbaye Thiam a loué l’acte de la mairie de Rufisque qui, selon lui, est bien ‘‘reçu par les populations de la ville’’.
‘‘L’Etat du Sénégal se fixe pour objectif d’augmenter le taux de couverture médicale de 20 à 50% en 2015. Et l’enrôlement de 2.500 indigents par la mairie de Rufisque est magnifié par les populations de la ville’’, a dit le docteur Mbaye Thiam,
Il a souligné les initiatives déjà prises par l’Etat dans le domaine de la CMU avec entre autres, la ‘‘prise en charge des enfants de 0 à 5 ans, le plan Sésame (qui assure la gratuité des soins aux personnes du troisième âge), la gratuité des antituberculeux et des antipaludéens’’.