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Le Pm Mahammed Dionne répond à Samir Amin: "Le PSE est une vision basée sur les attentes de notre peuple"

Publié le mercredi 10 juin 2015 | Sud Quotidien

© aDakar.com par A
Ouverture des journées économiques organisées à Thiès
Dakar, le 04 Juin 2015 - Le Premier ministre a pris part à l’ouverture des journées économiques organisées à Thiès, par la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES). La cérémonie a eu lieu en présence d’une délégation gouvernementale et de parlementaires. Photo: Mohammed Boun Abdallah Dionne, Premier ministre

Le Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne n’a pas tardé à apporter une réplique au professeur Samir Amin, un des membres fondateurs du CODESRIA qui a qualifié avant-hier, dimanche 7 juin, sur les ondes de la radio Sud Fm, le Plan Sénégal émergent (PSE) de «montagne de fumée», de programme dicté par la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI). S’adressant à M. Amin, Mahammed Dionne a soutenu que le PSE est une vision basée sur les attentes et les espérances de la population sénégalaise.

«Il ne s’agit pas de programme qui sort ex nihilo, quelque part dans la tête de certains économistes du Nord ou de Washington. Non ! C’est une vision basée sur les attentes et grandes espérances de notre peuple après un face à face fait par un homme d’Etat, le présidant Macky Sall pendant 3 ans avec tous les villages de notre pays». Ces propos sont du premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne qui apportait une réplique au professeur Samir Amin, membre fondateur du CODESRIA. Le Premier ministre présidait hier, lundi 8 juin, la cérémonie d’ouverture de la 14e assemblée générale du CODESRIA.

Le chef du gouvernement de Macky Sall a souligné que le Plan Sénégal émergent (PSE) est d’abord une vision transformatrice de la structure de notre économie. «Ce n’est pas une vision qui est imposée par le Fonds monétaire international ou la Banque mondiale. Le PSE veut amener le Sénégal, à l’horizon 2035, sur une trajectoire d’émergence. Il a été décliné en un plan d’actions prioritaires (PAP) sur une durée de 5 ans avec un volume de plus de 10 mille milliards de F Cfa d’investissement public-privé avec 27 projets phares qui en constituent les lignes dorsales. Des projets qui vont se réaliser à partir de 17 réformes phares», rassure Mohammed Boun Abdallah Dionne.

En effet, le professeur Amin avait qualifié dimanche dernier, lors de l’émission objection sur les ondes de la radio Sud Fm, le plan Sénégal émergent d’une «montagne de fumée», d’un programme dicté par la banque Mondiale et le FMI.

Revenant sur le thème de cette 14e assemblée générale: «Créer l’Afrique de demain dans un contexte de transformations mondialisées : enjeux et perspectives», le Premier ministre invite à «travailler pour une Afrique que nous voulons dans le futur, comme l’indique l’agenda 2063. Une Afrique prospère unie et pacifique nous oblige donc à être attentif à ce que les chercheurs pensent de la question. Vous l’avez du reste fait lors de la concertation de la formulation du NEPAD».

Selon lui, «il nous faut réaffirmer notre engagement par rapport à notre continent: des contraintes et opportunités imposées par le contexte de la globalisation. Nous nous devons de créer une multitude de sociétés diverses mais bien intégrées, marquées par l’ouverture, l’inclusion sociale, une plus grande équité et la prospérité, qui rendent justice aux riches et diverses histoires et réalités du continent».