Une rencontre sur les droits humains dans le cadre de la lutte contre le VIH Sida s’ouvre lundi à Dakar à l’initiative du Conseil national de lutte contre le Sida(CNLS), annonce un communiqué reçu à l’APS.
Cette rencontre de deux jours est organisée en partenariat avec le centre de formation judiciaire (CFJ), l’association des femmes juristes (AJS) et celle des femmes médecins (AFEMS), selon la même source.
Elle vise à ‘’permettre aux différents participants de se mettre au diapason des évolutions de épidémie VIH pour une meilleure compréhension de l’importance du respect des droits humains dan le cadre de la lutte contre le VIH’’’, selon les organisateurs.
Selon eux, ‘’la question de la protection des droits des personnes vivant avec le VIH/sida et des groupes vulnérables que sont les professionnels du sexe, les hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes, les prisonniers et les consommateurs de drogue injectables devient aujourd’hui une préoccupation majeure dans la riposte au VIH/sida dans le pays’’.
Ils signalent que la discrimination, la stigmatisation et les violations des droits humains des Personnes Vivant avec le VIH (PVVIH) et des groupes les plus exposés au risque, ‘’constituent d’importants obstacles à la réalisation de l’objectif zéro d’ici 2030’’.
En effets, soulignent les initiateurs de la rencontre, ‘’les personnes infectées et affectées par le Vih et les populations vulnérables sont souvent discriminées et marginalisées à cause de leur statut ou appartenance à un groupe spécifique, ce qui peut rendre leur accès à des services de prévention, de prise en charge et d’appui, difficile et problématique’’.
Pour cela, notent-ils, ‘’la promotion des droits de l’homme dans la riposte nationale au VIH/sida représente un principe incontournable dans la lutte contre l’épidémie, notamment dans des contextes où la discrimination des PVVIH et des personnes affectées par le virus est un phénomène réel et pressant’’.
Ils rappellent que ‘’le plein exercice par chacun de tous les droits de l’homme et libertés fondamentales est un élément essentiel de l’action mondiale contre l’épidémie de Vih, y compris aux fins de la prévention, du traitement, des soins et du soutien’’.
Ainsi, pour ‘’une meilleure connaissance’’ par les acteurs de la lutte et la population, ‘’il s’avère nécessaire que la loi VIH soit largement vulgarisée et que la question des droits humains soit bien débattue et bien comprise’’, estiment les organisateurs.