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Agenda de développement post 2015: Laissé en rade par les OMD, le Sénégal explore d’autres pistes
Publié le jeudi 4 juin 2015  |  Sud Quotidien
Ébola:
© Primature par A. Seck
Ébola: Inauguration du "Terminal H" destiné au corridor humanitaire
Dakar, le 28 Février 2015 - Le Premier ministre du Sénégal a procédé à l`inauguration du "Terminal H" situé à la base aérienne Andalla Cissé de Ouakam et destiné au corridor humanitaire. Photo: Awa Marie Coll Seck, ministre de la Santé et de l`action sociale.




L’école nationale d’administration (Ena) du Sénégal a initié avant-hier, lundi 2 juin, un atelier sur l’agenda de développement post 2015, les nouveaux enjeux de la santé. Dans les communications, les experts ont avancé que le Sénégal sera en reste dans l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement (Omd). A cet effet, ils ont estimé que d’autres mécanismes doivent être mise en place dans la recherche de fonds pour réaliser certains objectifs qui seront reversés au développement durable.

Le Sénégal risque de ne pas atteindre les objectifs du millénaire pour le développement (Omd) dans le domaine de la santé, à quelques mois de l’échéance. C’est l’avis des experts Zeynab Mbengue Wade du Sénégal et du professeur Michel Kazatchkine, envoyé spécial du secrétaire général des nations unies sur le sida en Europe de l’Est et en Asie centrale, tous deux codirecteurs du cours diplomatie et Santé.

En atelier hier, mardi 2 juin dans les locaux de l’école nationale d’administration (Ena) du Sénégal sur l’agenda de développement post 2015, les nouveaux enjeux de la santé, le professeur Kazatchkine a soutenu que le Sénégal ne sera pas le seul en reste. « Il y a d’autres qui sont dans cette même situation ainsi que ceux de l’Europe. Les objectifs assignés étaient très ambitieux et beaucoup de pays ont eu du mal à suivre » a-t-il fait savoir. Pour son collègue Zeynab Mbengue Wade, hormis ce fait, le Sénégal peut se réjouir de ces performances dans le domaine de la santé et de l’éducation qui sont salutaires. Restant dans ce domaine, les experts ont souligné que la santé doit aujourd’hui être au cœur des préoccupations mondiales. Car sans la santé, pas de développement. « La santé est devenue un enjeu politique et non technique, un enjeu international et non national. La santé doit être inscrite dans l’agenda des grandes crises internationales » a souligné le professeur Kazatchkine. Toutefois, ils ont renseigné que les objectifs non atteints seront versés dans les objectifs du développement durable.

A cet effet, le directeur de cabinet du ministre des affaires étrangères, Coly Seck a avancé : « le processus de négociations devant aboutir à la mise en place de l’agenda post-2015 est en cours. Le groupe de travail intergouvernemental créé à cet effet, à la lumière des paragraphes pertinents du document final de Rio, et co-présidé par le Kenya et la Hongrie, a entamé ses travaux depuis mars 2013. » Et de poursuivre : « la problématique du financement du développement demeure préoccupante. La mise en œuvre des Omd et le problème de la dette extérieure des pays en voie de développement sont autant de prétexte qui pose de nouveau la problématique du financement du développement. »

Face à cette crise financière, le Sénégal par l’école nationale d’administration va délivrer une formation de haut niveau sur le thème diplomatie et santé en novembre prochain. Selon les organisateurs, ce thème est important du fait que la santé fait aujourd’hui partie intégrante de la politique étrangère. « De nouvelles compétences sont nécessaires pour négocier des accords internationaux dans ce domaine et entretenir des relations avec un large éventail d’acteurs ».

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