Des responsables du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) appellent, dans un mémorandum, à la mise en place d’une commission de révision du programme fondamental de leur parti en vue de la redéfinition d'une nouvelle offre politique et de la tenue d'un congrès.
‘’Il faut la mise en place d’une commission de révision du programme fondamental du parti qui va redéfinir une nouvelle offre politique et proposer une nouvelle vision de développement adaptée’’, indique le mémorandum publié par des responsables du PDS.
Parmi ceux-ci, il y a les députés Modou Diagne Fada et Aïda Mbodji, ainsi que l'actuel maire de Bignona Mamadou Lamine Keïta, Abdoulaye Sow, et l'ancien ministre d'Etat Habib Sy.
En autres réformes urgentes, ces responsables du PDS citent la nécessité de revoir la configuration du comité directeur, l’urgence de faire revenir le Secrétariat national, la prise en compte de la parité dans la dévolution des responsabilités à l’intérieur du parti, la rationalisation des instances de pouvoir’’.
Pour eux, ‘’il est temps de mettre à la tête des sections et des fédérations les frères et sœurs qui se battent pour maintenir le PDS debout, de moderniser l’administration du parti et de réviser ses textes’’.
‘’Nous insistons et réaffirmons que le moment est arrivé de renouveler les instances du parti à tous les niveaux’’, lit-on, dans le mémorandum des responsables du PDS qui veulent ‘’restructurer la direction nationale, moderniser l’administration du PDS et réviser ses textes’’.
Ainsi, poursuit le document,‘’tout ce que nous demandons à Me Wade, c’est de ne pas écouter les adeptes de l’immobilisme et d’ouvrir avec les hommes et les femmes qui y croient une nouvelle page de l’histoire de notre part à travers des renouvellements qui vont couronner les efforts de ceux qui tiennent le PDS dans les quartiers, les villages, les villes et au niveau national’’.
‘’La juste place de Wade se trouve dans le panthéon des grands hommes qui ont marqué l’histoire de l’humanité. Nous devons avoir le courage de nous assumer et ne plus le pousser sur le terrain de l’opérationnel où subsistent des risques d’erreurs susceptibles d’entamer sa crédibilité et son image’’ poursuit le texte.
‘’Nous ne devons plus l’exposer pour cacher nos faiblesses’’, affirment ces responsables du PDS, soulignant que seule l’organisation d’un congrès peut se prononcer sur cette question.