Durant ces dernières 24 heures, le centre du pays semble avoir renoué avec les cas de suicide. Dans la seule journée d’hier, vendredi, deux cas de suicide ont été enregistrés à Kaffrine et Kaolack. D’abord dans le village de Nguessam situé à 3 Kms à l’entrée ouest de Kaffrine. où un homme de 43 ans, répondant au nom de Cheikh Diankho, s’est jeté dans un puits, aux environs de 6 h du matin.
Enseignant de son état, marié à deux (2) femmes et père de quatre (4) enfants, Cheikh Diankho ne traînait aucune déficience psychique, informent ses parents et proches. Son corps sans vie a été repêché du puits quelques heures après par la brigade des Sapeurs pompiers avant d’être acheminé à la morgue du centre polyvalent de Kaffrine. Malgré les multiples témoignages recueillis auprès de l’environnement familial, les causes de cette mort tragique n’ont pas été révélées. La gendarmerie a ouvert une enquête.
Et alors que les populations du village de Nguessam pleuraient et poursuivaient encore leurs débats sur le mystère autour de la perte d’un homme qui leur était cher, le corps sans vie d’une dame nommée Mariama Sène a aussi été retrouvé en cette aube du vendredi, dans une maison en construction sise au quartier des Parcelles assainies de Kaolack.
Attirées par cette odeur nauséabonde qui embaumait tout le quartier de la nuit jusqu’au petit matin, les populations qui se sont précipitées vers ce lieu isolé, découvrirent le corps d’une femme pendue au bout d’une corde et qui gisait dans un état de putréfaction assez avancé. Habitante du quartier de Kasnack Kaolack, divorcée et mère de deux (2) enfants, Mariama Sène était âgée de 42 ans et jouissait de toutes ses facultés mentales, selon ses parents. Pour l’instant les véritables raisons de sa mort n’ont pas été élucidées. La police a ouvert une enquête.