Le président de l’association Saint-Louis Jazz, Me Ibrahima Diop, a exprimé le souhait de voir consolidée la collaboration avec la Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Sénégal (BICIS) par une convention.
Cependant le président Diop qui s’exprimait à l’occasion de la conférence de presse de clôture de la 23-éme édition du festival jazz de Saint-Louis reconnait que cela sera difficile car ''au Sénégal, la loi sur le mécénat n’existe pas''.
Cette convention serait une garantie supplémentaire pour la pérennité de cet événement dont la BICIS et sa fondation BNP Paribas sont les partenaires leaders depuis six ans même s’il ya d’autres structures impliquées, selon Me Diop.
‘’Si ce n’était pas la BICIS, l’organisation du festival serait compromise et nous allions peut-être en ce moment faire autre chose’’, a déclaré Me Diop déplorant le retard accusé dans le recouvrement des fonds alloués par certaines structures ou leur baisse drastique.
Le président de Saint-Louis Jazz a également remercié l’ambassade des Etats-Unis qui a permis l'arrivée de la tête d’affiche Wallace Rooney en prenant en charge ses frais de déplacement.
Il s’est félicité du succès enregistré pour cette édition malgré un contexte difficile avec la maladie d’Ebola et le terrorisme qui ont ''failli compromettre'' la participation de certains musiciens ''n’étant pas forcément bien imprégné des réalités sénégalaises''.
Quant au Directeur général de la BICIS, Pierre Bérégovoy, il a assuré de la volonté de son groupe à continuer cette collaboration avec le festival de Saint-Louis qui s’est bien déroulé pour cette édition encore.
La fondation BNP-Paribas accompagne le jazz depuis trente ans et accompagné des artistes dans leur carrière. Il a reconnu le contexte un peu difficile de cette année avec les informations véhiculée sur Ebola et le terrorisme en Afrique de l’Ouest reconnaissant que le Sénégal est épargné par ces fléaux.
Le festival s'est tenu du 20 au 24 mai à la place Faidherbe.