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Analyse, Propositions & Pistes (Industrie Sénégalaise) «Pour créer des emplois, le Sénégal à besoin d’une industrie forte»
Publié le lundi 25 mai 2015  |  DakarActu
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© aDakar.com par A. SECK
Le Premier ministre visite les installations de la Nouvelle Société Textile du Sénégal
Thiès, le 05 Mai 2015 - Le Premier ministre Mouhamed Boun Abdallah Dionne a effectué une visite à la Nouvelle Société Textile du Sénégal qui se trouve à Thiès. Cette visite survient quelques semaine après le redémarrage de l`activité de cette industrie.




Avec une forte dépendance des produits extérieurs, on découvre l’importance d’une industrie forte, donc, il est impératif d’être conscient de l’importance de l’industrie et du danger de la fragilité de celle-ci. L’industrie sénégalaise est aussi appelée sur les nouveaux défis liés aux principes de l’économie de marché et de libre échange au nom des règles et accords prescrites par l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce).


Face à la globalisation, la prolifération et le renforcement des accords régionaux de partenariat économique se sont accélérés. Et ces accords émargés par le Sénégal sont en déséquilibre avec la croissance du tissu industriel lorsque ceux-ci sont émargés avec des pays aux secteurs industriels très développés. Ce déséquilibre expose le secteur à des concurrences préjudiciables. Partant, il est à noter une nécessité d’établir la solidité concurrentielle du Sénégal vis-à-vis de l’international et de la sous-région par l’amélioration de l’environnement des entreprises.




«L’État doit être fédérateur, et tracer le chemin en affichant son plan de conquête industrielle...»

Dans ce background, une perception générale prédomine : non seulement l’industrie peut être sauvegarder mais - mieux - elle peut s’intensifier pour s’ériger en fer de lance du développement économique dans les prochaines années. Les dirigeants restent discrets, en considération de leurs concurrents et marchés, mais sont loin de céder au pessimisme.

18 projets PPP (Partenariat-Public-Privé) prioritaires sont notés au niveau du PSE (Plan Sénégal Émergent) ainsi que les plateformes industrielles intégrées qui bénéficieront de fonds ou de dispositifs d’accompagnement spécifiques, parmi lesquels le projet d’agrégation cibles sur les filières à haute valeur ajoutée et l’élevage, zone économique spéciale intégrée (Thiès), usine de dessalement d’eau de mer (zone côtière), Les énergies renouvelables, projet intégré du fer de Falemé, port sec de Kaolack, cité des affaires... le plein emploi est espéré !



La bonne nouvelle, c’est que le Sénégal regorge d’un capital humain pour accompagner cette lancée, de quoi fixer une politique industrielle dans cette essentielle dynamique de conquête.


La mauvaise, serait de s’endormir sur la Théorie au détriment de la pratique, en pensant que le tour est joué, le plus difficile est la mise en œuvre qui doit faire l’objet de pilotage par des hommes et des femmes décidés et aptes aux fonctions.



Au delà du PRI (Politique de Redéploiement Industriel), Nous avons de nombreux défis à relever dans les années à venir, déclinés en plusieurs actions opérationnelles :

- INDUSTRIALISER VIA LES STARTUPS « Made in Sénégal »
Une fusion des énergies autour de la création de 500 startups par An (entreprises à fort potentiel de croissance). Ensuite, asseoir les indicateurs permettant d’identifier méthodiquement les projets à fort potentiel, former les porteurs d’idées et mettre à leur disposition sans contrainte, des financements.


- RÉSOUDRE L’INSUFFISANCE DE LA COMPÉTITIVITÉ ET DE LA PRODUCTIVITÉ

Là, les faits sont sans appel : l’innovation d’usage c’est à dire l’innovation qui n’est pas technologique, est énormément sous-exploitée par les TPE-PME, en dépit des avantages concurrentiels qu’elle renferme. Donc, il faut révéler les potentialités de l’innovation d’usage et vulgariser les techniques et outils indispensables à son appropriation qui certainement rendront les entreprises compétitives et productives.


- AUGMENTER LA TAILLE DES ENTREPRISES

Objectif central : mettre en place ou en évidence un programme pour faire passer des entreprises dites à fort potentiel de croissance au statut SARL, SUARL comprises entre 1 et 50 personnes à des entreprises avec un effectif supérieur à 50 personnes. Il s’agit de répliquer à ce problème du secteur privé Sénégalais qui est d’une faible représentation de sociétés comptant plus de 50 salariés dans le tissu entrepreneurial. D’où la nécessité de l’intégration de jeunes ingénieurs et chercheurs dans les PME. Un programme doit être lancer avec un Fonds exclusif et conséquent en soutien pour l’innovation dans l’Industrie. L’objectif est de répondre aux besoins en compétences des entreprises, les aider à monter des projets de R&D (Recherche & Développement) ayant vocation à structurer les filières industrielles ou à en faire émerger de nouvelles et leur garantir un apport financier. Les structures dédiées doivent être renforcer au regard des missions dévolues.

- MOBILISER LE CAPITAL INVESTISSEMENT

Le nerf de la guerre, il est généralement là : dans l’aptitude du dirigeant à mobiliser des fonds de capital-investissement, à mieux coopérer avec ses banquiers, à manier les bons tableaux de bords… Pour répondre à cette problématique il faut une promotion large des nouveaux outils de financement destinés aux entreprises ainsi que des structures intervenant dans l’accompagnement du dirigeant.



- INTERNATIONALISER LE TERRAIN DE CHASSE

Objectif : Tripler le nombre d’exportateurs réguliers au Sénégal. Il y’a de maigres outils sur ce terrain qui ne correspondent pas aux outils de promotion des exportations du 21ème siècle et ne répondent pas à la problématique que pose l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce) et à la Globalisation. En immersion, il faut l’intensification de la propagation des outils d’encadrement et de promotion.

- ASSURER LA RELÈVE

La majorité des Petites et moyennes entreprises (PME) font faillite au Sénégal avant la fin de l’année de leur création. Partant de ce constat, il y a nécessité d’enclencher un système de détection systématique des sociétés en difficulté et utiliser un dispositif de sensibilisation à la reprise soit par les salariés, soit par un crowfunding (financement participatif), ou par un fonds d’aide public.
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