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Trois questions à Abdoulaye Baldé, ministre de l’environnement: «Les changements climatiques sont irréversibles, mais…»
Publié le jeudi 21 mai 2015  |  Enquête Plus
Ministre
© Autre presse par DR
Ministre du Plan, Abdoulaye Bibi Baldé




A quelques mois du sommet de Paris pour les changements climatiques, peut-on s’attendre à des retombées financières pour résoudre des problèmes dus au changement climatique au Sénégal ?

Vous me donnez l’occasion de féliciter le centre de suivi écologique qui est accrédité pour recevoir le financement des fonds verts. Dans la première phase, c’était par rapport au fonds d’adaptation, aujourd’hui par rapport au fonds vert, ce sont des efforts importants qui ont été faits pour arriver à ce niveau. C’est l’une des premières entités de l’Afrique de l’ouest à recevoir ces fonds. Dans la première phase, nous avons obtenu 10 millions de dollars de ressources, mais nous espérons aller jusqu’à 50 milliards de dollars. Mais les 100 milliards, c’est d’ici 2020. Nous avons confiance qu’ils vont continuer à mobiliser les ressources et le plus important, c’est d’avoir une entité pour recevoir ces ressources.

Avec ce fonds vert, peut-on espérer dans un court délai résoudre le problème de l’érosion côtière ?

A court terme, on ne peut arrêter ce phénomène qui est un phénomène mondial. Mais nous pouvons financer beaucoup de projets liés à l’adaptation. Ce qui est important, c’est de renforcer les capacités d’adaptation pour accroître la protection. Pour le moment, les changements climatiques sont irréversibles, mais, il faut qu’on soit capable de mettre en place des mécanismes pour atténuer ce phénomène. Que l’on soit aussi en mesure de mettre en place un système qui est capable de réduire l’émission de gaz à effet de serre. Même si c’est vrai que nous, l’Afrique, ne contribuons qu’à 3% de l’émission de gaz à effet de serre, nous sommes dans une planète où les répercussions ne nous épargnent pas.

Le constat est qu’il y a des ouvrages de protection contre l’érosion côtière qui sont devenus des dépotoirs d’ordures. Qu’elle est la politique de suivi mise en place pour l’entretien de ces investissements ?

C’est clair qu’il faut appeler au bon comportement des citoyens. C’est pourquoi nous lançons un appel aux collectivités locales pour qu’elles s’approprient les ouvrages. Parce que l’objectif final de ces ouvrages est de protéger les investissements qui sont d’une grande utilité. Ils permettent de protéger les investissements privés comme les hôtels et autres. Donc, comme elles assurent la gestion des ordures, les collectivités locales doivent faire de même pour l’entretien et la maintenance de ces ouvrages.

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