L’atelier de vulgarisation du Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA) a débouché sur la création d’un réseau de journalistes dédié à ce programme de l’Union africaine (UA), a constaté l’envoyé spécial de l’APS, mercredi, à Accra, la capitale du Ghana.
Le Réseau des journalistes pour le PIDA doit surtout travailler à la vulgarisation de la politique de l’UA dans le domaine des infrastructures.
"Le réseau doit contribuer à l’augmentation de la quantité et de la qualité des informations diffusées sur les infrastructures en Afrique et à la sensibilisation du public sur les enjeux du PIDA", a expliqué Anna Waldmann, chargée de projet à la GIZ, l’Agence allemande de coopération internationale, un organisme partenaire de l’Union africaine pour la mise en œuvre du Programme de développement des infrastructures en Afrique.
"Les journalistes membres du réseau et les experts du PIDA, de l’Agence d’exécution du NEPAD et de l’UA se retrouveront, avec cette structure, sur une plateforme d’échanges", a-t-elle ajouté.
La création de ce réseau était le principal objectif de cet atelier de vulgarisation du PIDA, qui s’ouvert mardi dans la capitale ghanéenne, sous l’égide de l’UA et de la GIZ.
Une vingtaine de journalistes, d’experts en communication et de la Commission de l’UA, du NEPAD et d’autres structures ont participé à cette rencontre. De nombreuses séances de travail sur le PIDA ont eu lieu à Accra.
Le PIDA est l’une des composantes du NEPAD, qui en assure l’exécution à travers une agence créée à cet effet.
Le Programme de développement des infrastructures en Afrique est "une initiative endogène" de développement des infrastructures dans les domaines de l’énergie, du transport, de l’eau et des technologies de l’information et de la communication.
Il ambitionne de doter le continent africain d’infrastructures supranationales : des autoroutes, des centrales hydroélectriques et des chemins de fer répondant aux "standards internationaux".
Quelque 15 mille emplois sont attendus de la mise en œuvre de la cinquantaine de projets en cours d’élaboration au sein du programme.
Les financements prévus pour le PIDA d’ici à 2020 sont estimés à 80 milliards de dollars. Ils devraient atteindre 360 milliards de dollars à l’horizon 2040.