’’La vigilance contre Ebola doit rester de mise’’ (sous-préfet de Bandafassi) #aDakar

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’’La vigilance contre Ebola doit rester de mise’’ (sous-préfet de Bandafassi)

Publié le mercredi 20 mai 2015 | Agence de Presse Sénégalaise

Le sous-préfet de l’arrondissement de Bandafassi, Mamadou Moustapha Thiandoum a indiqué que la vigilance contre la maladie à virus Ebola ''doit rester de mise, en raison notamment de la permanence du danger.

‘’La vigilance doit rester de mise contre la maladie à virus Ebola. Nous devons toujours prendre des dispositions pour sensibiliser la communauté sur les normes élémentaires d’hygiène pour éviter cette pathologie’’, a rappelé M. Thiandoum.

Il s’exprimait, lundi, lors de la réception de la caravane de sensibilisation de l’organisation non gouvernementale Réseau international pour la solidarité-entraide et le développement/World (RISED), conduite par sa présidente Oumy Khairy Sow.

Cette structure a entamé une vaste campagne de sensibilisation et de communication (13 au 25 mai) contre la maladie à virus Ebola dans les régions frontalières du Sud-est du pays (Tambacounda, Kédougou et Kolda).

Frontalier à la Guinée, l’arrondissement de Bandafassi compte 11 000 habitats, selon les chiffres du dernier recensement. Il accueille de nombreux étrangers attirés par les sites d’orpaillage traditionnel (dioura, en langue locale).

De l’avis du sous-préfet de Bandafassi, les diouras comme Dindéfélo, Bokonto, Ngari Bokonto, Moko sont aujourd’hui ‘’surpeuplés’’.

Ce qui, selon lui, fait qu’avec les mouvements de populations de part et d’autre de la frontière ‘’le danger que constitue Ebola est permanent’’.

Ainsi, Mamadou Moustapha Thiandoum a exhorté la caravane de l’ONG RISED à renforcer la sensibilisation en allant dans les diouras et les marchés hebdomadaires pour toucher le maximum de personnes.

‘’Il y a de potentiels risques. C’est pourquoi, il faut accentuer la sensibilisation et la communication partout où il y a des rassemblements humains. C’est le défi qu’il faut relever. Et pour cela, il faut être au même niveau d’information’’, a-t-il indiqué.