Dakar (Sénégal) - L’Organisation des Nations Unies pour l'Education, la Science et la Culture (UNESCO) va investir 350 millions de francs CFA (environ 595.000 dollars) pour la modernisation de l’Université Amilcar Cabral, a annoncé mardi Ann Therese Ndong-Jatta, Directrice du Bureau régional de l'UNESCO pour l'Afrique et Représentante de l'UNESCO auprès du Cap-Vert, de la Guinée-Bissau, du Sénégal et de la Gambie, à la sortie d’une réunion qu’elle a eu mardi avec le ministre de l’éducation de la Guinée Bissau.
Ce programme de modernisation s'inscrit dans le cadre de la mise en place des Nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) dans les espaces universitaires en vue d'améliorer la qualité de l'éducation ainsi que l'enseignement.
Selon Mme la directrice régionale de l'UNESCO, « ce projet qui doit commencer dans les trois prochains mois, est l'un des principaux projets mis en œuvre par l'UNESCO dans les huit (8) pays de l'UEMOA, y compris la Guinée-Bissau».
« Quand il s'agit de la connaissance, nous ne pouvons pas se contenter seulement ce que le professeur nous enseigne. Les étudiants peuvent et doivent également consulter l'internet pour avoir accès à toutes sortes d'informations nécessaires », a estimé Mme Ndong-Jatta
Elle a dit que la volonté de l'UNESCO « est de ne pas créer des universités virtuelles, mais l'interconnexion de différentes expériences universitaires dans la sous-région à travers l'internet et l'introduction des cours à distance ».
Intervenant sur la participation de l'Etat dans ce projet, elle a soutenu que le gouvernement est en train de finaliser les préparatifs de huit (8) salles de classe équipées de tables bancs et le matériel informatique sera fourni par l'UNESCO.
« J'ai acheté pour cet établissement 250 ordinateurs légers qui permettront non seulement aux étudiants d'apprendre à utiliser les TIC, mais naviguer aussi dans le monde », a-t-elle annoncé.
Elle a également fait savoir que le plus important dans leurs acquisitions est que les serveurs de la dernière génération qui seront utilisées dans ces salles de classe, n'ont jamais été installés dans d'autres universités africaines.
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