Le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Bâ et l’Ambassadeur du Japon, Takashi Kitahara ont procédé, hier, jeudi 7mai, à la signature d’un accord de don estimé à 788 millions de yens (3,900 milliards de nos francs). Il s’agit du financement de projet d’approvisionnement en eau potable et de l’amélioration des conditions d’hygiène dans les zones rurales.
3, 900 milliards de francs cfa, soit 788 millions de yens. C’est le montant du financement du Japon au Sénégal dans le cadre de la coopération financière non remboursable. Ce financement est destiné à l’exécution du projet d’approvisionnement en eau potable et de l’amélioration des conditions d’hygiène dans les zones rurales. Le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Bâ et l’Ambassade du Japon, Takashi Kitahara, ont procédé, hier, jeudi 7 mai, à la signature dudit accord.
Selon le représentant résident de l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (Jica) au Sénégal, Ryuichi Kato, «cet appui financier du Japon permettra la construction d’ouvrages hydrauliques (forages, installation d’équipements de captage d’eau, salles des machines, réservoirs d’eau, canalisations et installations de distribution d’eau) et la réalisation d’ouvrages d’assainissement (édicules publiques et dispositifs de lave-mains) dans les régions de Tambacounda (3 sites), Matam (1 site), et Kédougou (1 site) ». Ces résultats toucheront 34 villages au total et une population d’environ 28 900 personnes réparties dans les sites cibles.
D’après l’Ambassadeur du Japon au Sénégal, Takashi Kitahara, ce projet «va contribuer à l’allégement de leur travail, à l’amélioration de la santé et de l’hygiène familiales ainsi que du cadre de vie, pour tout dire, à l’amélioration de la qualité de vie des populations». « Je suis du même avis sur l’intérêt de l’approvisionnement en eau au milieu rural, mais on ne peut pas négliger non plus l’influence de la gestion de l’approvisionnement en eau en milieu urbain où il trouve une forte concentration», a révélé M. Takashi Kitahara. Il a fait savoir que c’est dans cet esprit que le gouvernement du Japon travaille sur un financement de «80 milliards de Francs cfa» pour la construction d’une usine de dessalement de l’eau de mer aux Mamelles à Dakar. Et de poursuivre : «les études y afférant seront finalisés en 2015 et pourraient déboucher sur la signature d’un accord entre nos deux gouvernements».
Grâce au Plan Sénégal Emergent (Pse), de l’avis du ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Bâ, le Sénégal «compte consolider les acquis par la mise en œuvre de politiques sectorielles tendant à promouvoir la gestion intégrée et durable des ressources en eau surtout en milieu rural».
M. Bâ estime que le diagnostic du sous-secteur Eau potable et assainissement montre bien que des efforts restent à faire pour améliorer la qualité et la distribution de l’eau potable et maintenir un meilleur équilibre dans l’accès et à l’assainissement aussi en milieu urbain que rural.