Société
L ’ envoi de militaires sénégalais au Yémen résume l ’ actualité
Publié le mardi 5 mai 2015 | Agence de Presse Africaine
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La presse sénégalaise reçue mardi à APA accorde un traitement de faveur à la décision du président Macky Sall d’envoyer 2.100 soldats sénégalais au Yémen, faisant hier l’objet du passage du ministre des Affaires étrangères, Mankeur Ndiaye, devant les députés.
«Crise au Yémen : 2.100 soldats seront envoyés en Arabie Saoudite», écrit Le Soleil dans sa manchette.
Sur cette décision présidentielle, Sud Quotidien note à sa Une que «Macky envoie les Jambaars au front».
«Les dessous d'une opération risquée», titre La Tribune, donnant la parole au MAE qui soutient : «Nos soldats seront là-bas pour redonner espoir». «Nous prenons des risques graves», estime le député socialiste Aïssata Tall Sall, pendant que sa collègue libérale Aïda Mbodj souligne que «c'est une décision inopportune».
Le Quotidien décrit un «Macky dans la tempête, 24 ans après la guerre du Golfe». Dans ce journal, Aïda Mbodj poursuit : «On expose le pays à un risque».
«Envoi de 2.100 soldats en Arabie Saoudite : L'option qui divise», note EnQuête à sa Une. Dans ce quotidien, Mankeur Ndiaye explique que «la décision du chef de l'Etat vise à sécuriser des lieux saints de l'islam».
Ce qui fait dire à L'Observateur que «Macky aligne 2.100 soldats pour protéger les Lieux Saints de l'islam».
Traitant du même sujet, Walfadjri souligne «ce que Mankeur n'a pas dit aux députés». Pour Le Populaire, «Macky impose sa décision et se justifie».
De son côté, Libération mène l'enquête sur la menace terroriste sur le Sénégal et parle de «guerre de l'ombre».
L'As s'intéresse à cette hausse discriminatoire des salaires d'officiers et informe que «des médecins militaires crient à l'injustice».
La suspension du mot d'ordre de grève des enseignants attire Le Soleil qui informe de cette reprise des cours dans la quasi-totalité des établissements de Dakar.
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