Condition de vie et de travail des journalistes: Le Synpics milite pour l’application d’une nouvelle convention #aDakar

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Condition de vie et de travail des journalistes: Le Synpics milite pour l’application d’une nouvelle convention

Publié le mardi 5 mai 2015 | Enquête Plus

© aDakar.com par DF
Journée mondiale de la presse : le SYNPICS plaide pour l’adoption du Code de la presse
Dakar, le 3 Mai 2014- Le Secrétaire général du Syndicat des professionnels de l`information et de la communication du Sénégal (SYNPICS), Ibrahima Khaliloulah Ndiaye, a plaidé, samedi à Dakar, pour l’adoption du nouveau Code de la presse par l’Assemblée nationale, en vue d’améliorer les conditions de vie des journalistes. Le thème de cette année est : ‘’La liberté des médias pour un avenir meilleur : contribuer a l’agenda de développement post-2015.’’ Photo: Ibrahima Khaliloulaye Ndiaye, secrétaire général du Syndicat national des professionnels de l`information et de la communication du Sénégal

Depuis le 28 novembre 2011, le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication a déposé sur la table du gouvernement une nouvelle convention collective. Mais apparemment, le projet dort toujours dans les tiroirs. Profitant de la journée internationale de la liberté de la presse célébrée hier, le Synpics demande aux autorités de donner une suite favorable à cette convention ainsi qu’au nouveau code de la presse.

Le 3 mai est célébrée la journée internationale de la liberté de la presse. Le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics) a mis à profit cette journée pour se pencher sur la nouvelle convention collective des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal. Pourquoi une nouvelle convention collective ? Réponse de l’ancienne secrétaire générale du Synpics Diatou Cissé : ‘’La convention en cours est désuète’’. Cette convention, dit-elle, date de 1991, par conséquent, elle ne répond plus aux besoins des journalistes dans les ‘’minima salariaux fixés’’, mais aussi dans ‘’l’ambition que nous avons, nous journalistes, dans l’exercice de notre fonction’’.

D’après toujours Diatou Cissé, la convention en vigueur ne permet plus aux journalistes d’avoir des conditions de vie descentes. C’est pourquoi, depuis le 28 novembre 2011, une nouvelle convention a été déposée sur la table des autorités. Mais ces dernières tardent à donner une suite favorable au nouveau texte qui, dans une moindre mesure, pourra changer le quotidien de vie des Sénégalais. Il urge, selon Diatou Cissé, de parler du dossier, pour qu’il puisse être adopté. Sur cette question, le Secrétaire d’Etat à la communication s’est voulu rassurant. De l’avis de Yakham Mbaye, le gouvernement ne ménagera aucun effort pour l’adoption de la nouvelle convention. Plus précis, M. Mbaye promet que ‘’très prochainement, on aura une nouvelle convention’’. ‘’Ma conviction est que ce pouvoir n’a pas le droit de faire moins que ceux qui étaient là, et a même le devoir et l’obligation de faire plus’’, ajoute le secrétaire d’Etat à la communication.

Pour le secrétaire général du Synpics, Ibrahima Khaliloulah Ndiaye, tout le travail a été fait pour l’adoption de la nouvelle convention collective. Tout ce qui reste, souligne-t-il, ‘’est d’aller vite vers des négociations’’ pour son adoption.

La nouvelle convention collective, dans sa configuration va apporter beaucoup de changements et d’innovations, rassure Abdoul Aziz Bathily, membre fondateur du Synpics national. Le nouveau texte comporte, selon l’ancien enseignant de photographie au Cesti, 70 articles et 52 annexes avec ‘’des articles nouveaux’’ et des ‘’articles corrigés et revus’’. Les innovations apportées vont porter sur ‘’l’approche genre’’, la ‘’revalorisation de la grille salariale’’, les ‘’primes’’, les ‘’nouveaux corps de métiers’’.

Le retard dans le vote du nouveau code de la presse a été aussi évoqué au cours des débats. Pour rappel, certains blocages ou désaccords font que le texte n’a toujours pas été présenté aux parlementaires. ‘’Si le Sénégal ne fait pas vite, même les Burkinabés vont voter le code du Sénégal avant les Sénégalais’’, ironise Gabriel Baglio représentant de la Fédération internationale des journalistes.