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© aDakar.com par DF
Le Sénégal célèbre son indépendance par une prise d`armes Dakar, le 4 Avril 2015 - Le chef de l`État Macky Sall a présidé à la prise d`armes marquant la célébration du 55e anniversaire de l`indépendance de la République du Sénégal. |
En marge du Conseil des ministres décentralisé à Kaffrine, en mi-avril, le président Macky Sall avait levé un coin du voile sur l’envoi de militaires sénégalais au Moyen-Orient : ‘’A mon retour de Riyad, j’avais indiqué que la situation à la frontière sud du royaume d’Arabie Saoudite a été au menu des échanges avec le roi Salman et que nous en avions discuté. Vous le savez, le Sénégal est un pays ami de l’Arabie Saoudite. Nous avons une diplomatie qui est basée sur des constantes. Ces constantes, c’est une politique de bon voisinage selon les cercles concentriques’’, avait-il déclaré.
Macky Sall avait ajouté : ‘’Ce sont aussi des alliés qui sont constants depuis notre indépendance. Cette ligne n’a pas changé malgré les changements de régime. L’Arabie Saoudite fait partie de ces pays alliés du Sénégal tout comme le Maroc, la France et les Etats-Unis. Ce sont des constantes de notre diplomatie, donc tout ce qui touche ces pays nous touche directement et dans ces cas-là, nous avons étudié la possibilité de participer, je dis bien la possibilité de participer dans la sécurisation des frontières à l’intérieur de l’Arabie Saoudite.’’
Précisant qu’il ne s’agit pas d’aller sur le théâtre yéménite et qu’il faut des préalables, le président de la République avait souligné qu’on ne pouvait pas ‘’se réveiller comme cela et envoyer des troupes sans étudier le terrain’’. Il avait ensuite abordé la question de la saisine du Parlement, expliquant que le gouvernement le ferait à travers un message ‘’par courtoisie républicaine’’. Pour le chef de l’Etat, ‘’le Sénégal n’est pas en guerre. Il n’est en guerre contre aucun pays au monde, donc je ne fais pas une déclaration de guerre que l’Assemblée doit pouvoir ordonner’’.
En conclusion, il avait précisé : ‘’Lorsque demain, après toutes les études faites entre nos deux armées, entre les diplomates et les deux chefs d’Etat, s’il s’avère que je dois envoyer des troupes, je le ferai dans le cadre de cette relation privilégiée et si la décision est prise, l’information sera donnée.’’
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