Le préfet de Dakar a interdit le sit-in prévu, aujourd’hui, par le mouvement « Y en a marre » et des organisations de la société civile devant l’ambassade du Congo. Chose qu’Amnesty International dénonce.
Le sit-in, prévu aujourd’hui devant l’ambassade du Congo, pour demander la libération des jeunes activistes congolais en détention depuis mars dernier est interdit par le préfet de Dakar selon qui « le risque d’atteinte à la libre circulation des personnes et des biens et obstruction de la seule voie de circulation reliant la Corniche Ouest à l’avenue Cheikh Anta Diop. Également, le risque d’atteinte à la sécurité et à la tranquillité des locaux de l’ambassade de la République démocratique du Congo ainsi que de celle de la Turquie et de l’Israël », justifie le préfet de Dakar. Une décision qu’Amnesty International dénonce dans le journal Libération : « L’entreprise de confiscation de cette liberté fondamentale qu’est le droit de se rassembler et de manifester de façon pacifique, par le régime du Président Macky Sall, se poursuit en violation flagrante de la Constitution et de tous les traités internationaux ratifiés par le Sénégal », remarquent les défenseurs des droits de l’homme. Aussi, ont-ils décidé de porter le combat hors de nos frontières pour dénoncer ce qu’ils qualifient de violation des droits fondamentaux : « Amnesty International Sénégal utilisera toutes les voies de recours au niveau national et international contre cette interdiction qui viole les droits fondamentaux contenus dans la Constitution et les traités internationaux et régionaux ratifiés par l’Etat du Sénégal », notent les défenseurs des droits de l’homme.
Mariama Kobar Saleh
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