La crise scolaire, avec la décision du Gouvernement sénégalais de ponctionner les salaires des enseignants grévistes, occupe toujours la Une des quotidiens de ce jeudi.
«Crise scolaire : Au dernier virage d'une année blanche», note L'Observateur à sa Une. Dans ce journal, Abdou Diaw, directeur de l'enseignement élémentaire estime qu' «au-delà du 7 mai, on va entrer dans la zone critique».
Sur la crise scolaire, Le Quotidien informe que «l'année est encore solvable» car, «seules 200 heures sur 900 sont perdues».
A sa Une, Walfadjri qui parle de l'échec des négociations entre le Gouvernement et les Syndicats d'enseignants écrit que «l'Etat sévit» et que «les salaires des enseignants sont coupés», faisant que «des agents se sont retrouvés avec 10.000 f cfa dans leur compte».
«Le Gouvernement sévit et se braque : Les salaires des enseignants ponctionnés», titre L'As, expliquant que la ponction varie de 40.000 à 150.000 f cfa.
«Le silence calculé des deux camps», écrit Le Populaire à sa Une. Ce journal estime que guettant la réaction du Président de la République, le +Grand cadre+ a opté hier pour un repli stratégique.
Quoi qu'il en soit, Libération écrit que «Macky Sall gâte les officiers (gendarmes et militaires» avec des salaires de 4 millions f cfa au CEMGA (Chef d'Etat-major Général des Armées) et au Haut Commandant de la Gendarmerie nationale ; une prime de qualification mensuelle de 121.290 f cfa à 300.000 f cfa ; une indemnité mensuelle de responsabilité ou de commandement allant de 75.000 à 700.000 f cfa.
Traitant du naufrage de migrants au large de la Méditerranée, Libération informe que «plus de 200 Sénégalais y ont laissé leur vie et que la ville de Kayes est la plus touchée».
Le Quotidien revient sur ce conclave à Paris et écrit que «des magistrats (sont) à l'assaut du jihadisme». «Le Sénégal est représenté par 3 magistrats», dit ce journal.