La ministre de la Fonction publique Viviane Bampassi a dénoncé mardi le ‘’surplace’’ des syndicats d’enseignants dans les négociations, ajoutant que le gouvernement prendra ses responsabilités.
Elle s’exprimait au sortir d’une rencontre de négociations entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants. Mais ces négociations se sont soldées par un échec, les deux parties n’ayant pas trouvé un accord sur la question de l’indemnité de logement, principal point d’achoppement des discussions.
‘’Les syndicats nous ont demandé encore de reporter les négociations. Ce n’est pas possible. Le gouvernement ne peut plus attendre. Il faut que les enseignants retournent à l’école. Le gouvernement ne peut plus être là à tergiverser’’, a notamment dit Mme Bampassi.
Entourée de ses collègues du Budget, du Travail, de l’Education, de l’Habitat, de l’Enseignement supérieur, de la Formation professionnelle, Viviane Bampassi en a appelé ''à la responsabilité'' des enseignants.
‘’Je ne parle de militants de telle ou telle organisation syndicale, mais de l’enseignant qui est dans sa classe avec comme mission de transférer le savoir à nos enfants. Que ces enseignants-là prennent leur responsabilité’’, a-t-elle insisté sur un ton ferme.
A la fin de cette énième rencontre, le gouvernement a décidé de ne pas signer le procès verbal sanctionnant la tenue de ces négociations. ‘’Il est temps que chacun prenne ses responsabilités (…) Le gouvernement prendra toute sa responsabilité. Nous avons décidé de ne pas signer le procès verbal’’, a-t-elle poursuivi.
‘’Cela fait deux mois que les enfants ne sont pas retournés en classe. Le gouvernement a donné tout ce qu’il pouvait donner. On ne peut pas tout exiger et avoir tout de suite et maintenant tout ce que l’on demande. Il y a une logique de mise en œuvre. Il faut que les syndicats sachent raison garder’’, a encore martelé la ministre de la Fonction publique.
Elle a rappelé que le gouvernement a fait suffisamment d’efforts sur l’ensemble des questions pour amener la partie syndicale à lever le mot d’ordre de grève, mais la question de l’indemnité de logement reste le seul point sur lequel un accord formel n’a pas encore été enregistré.
‘’Pour lever toute équivoque, il faut souligner que le gouvernement n’est pas fermé pour examiner cette question, a-t-elle laissé entendre.