Les pays ouest-africains ont été appelés lundi à redoubler d'efforts en vue de la mise en valeur du bien-être total des citoyens.
Lors de la cérémonie d'ouverture de la 17e réunion du Comité de l'administration et des finances de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (CEDEAO) à Accra, le vice-président de la Commission de la CEDEAO, Toga Gayewea McIntosh, a déclaré que au moment où le bloc commence le voyage vers les quarante prochaines années, la communauté doit intensifier les efforts à la réalisation d'une CEDEAO qui remplit les objectifs des personnes.
M. McIntosh a indiqué que c'étaient 40 années de progrès difficile, mais de stabilité, ajoutant que les rêves, les espoirs et les aspirations des pères fondateurs étaient aussi pertinents aujourd'hui qu'ils l'étaient il y a 40 longues années.
Il a déclaré que les années avaient vu jusqu'ici quelques réalisations remarquables, y compris notablement le début du régime de tarif extérieur commun, la limitation, la réduction des infections à virus Ebola dans la région et le début des efforts internationaux concertés pour vaincre le fléau de Boko Haram.
"Bien que ces mesures soient des pas remarquables pour aller de l'avant, il y a encore des défis dans leur réalisation complète, et il est de notre devoir collectif de s'assurer que les mesures prises à terme ne soient pas ralenties, voire inversées", a-t-il mis en garde.
"Ces succès provisoires ne doivent pas nous pousser à la complaisance. Les batailles ne ont pas encore gagnées", a déclaré M. McIntosh.
Le président du Comité d'administration et des finances de la CEDEAO, Sena Siaw-Boateng, a applaudi les bons citoyens du Nigeria et du Togo pour la tenue d'élections présidentielles et législatives pacifiques et transparentes.
Elle a affirmé que les deux pays ont placé la sous-région au- dessus de la pyramide de la bonne gouvernance et de la démocratie.
"Nous prions pour que les autres Etats membres (le Burkina Faso, la Côte d 'Ivoire et la Guinée), qui devraient tenir des élections similaires avant la fin de l'année, suivent également les exemples présentés par ces pays frères", a-t-elle préconisé.
Elle a réaffirmé la nécessité pour tous les Etats membres de se conformer diligemment avec le Protocole de prélèvement communautaire, un droit de 0,5% exigé par les Etats membres sur les importations en provenance de l'extérieur de la région qui sert comme l'épine dorsale de financement pour les programmes et activités de l'organisation.