Le Comité régional de solidarité des femmes pour la paix en Casamance (USOFORAL) plaide une participation des femmes en tant que médiatrices dans la gestion du conflit en Casamance pour un retour définitif de la paix, a déclaré dimanche à Fatick, son porte-parole, Ngara Diouf.
''Nous ne voulons plus de ce conflit qui a duré 33 ans. L'appel que je lance concerne tous les médiateurs et ceux qui tournent autour de ce conflit", a-t-elle dit.
S'exprimant au terme d'une marche devant les locaux de la gouvernance, Mme Diouf, également présidente de l’ONG Femme-Enfant-Environnement (FEE), a lancé "un cri de cœur à l'Etat pour dire que les femmes veulent la paix".
Selon elle, "les femmes sont les victimes, les femmes sont les mères. La Résolution 1325 du Conseil de sécurité des nations unies stipule que les femmes ont le droit de participer à la gestion des conflits".
"Les femmes ont droit à la paix et ont le droit d'être médiatrices. Et c'est ce que nous réclamons aujourd'hui. Les femmes sont sorties massivement pour montrer qu'elles n'ont plus envie de se taire et que l'affaire de la Casamance concerne tout le Sénégal", a martelé Ngara Diouf.
Le Comité des femmes pour la paix en Casamance exhorte le gouvernement à mener ''des actions qui feront taire ce conflit à jamais" a-t-elle indiqué, précisant que pour cela, "les femmes de Fatick resteront debout" pour la paix dans cette région.