La rencontre entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants hier, jeudi 16 avril, peut être qualifiée de « mi-figue, mi-raisin » parce que n’ayant pas encore abouti à la matérialisation des accords. Les deux parties comptent se retrouver encore aujourd’hui vendredi 17 avril pour évaluer le protocole, notamment la question des indemnités qui a occupé les débats
Le gouvernement et les syndicats d’enseignants réunis autour du Grand cadre se sont réunis hier, jeudi 16 avril, à la salle de conférence du ministère de l’Education nationale, pour passer en revue les différents points inscrits dans le protocole d’accords. Pendant 8 tours d’horloge, les deux parties ont essayé de trouver les voies et moyens d’une matérialisation des accords.
Sans aucun engagement de part et d’autre, les autorités et les enseignants ont préféré jouer la carte de la prudence, en se donnant rendez-vous aujourd’hui vendredi 17 avril, à 10 heures pour une autre rencontre à laquelle les autres syndicats non affiliés au Grand cadre prendront effectivement part. Toujours est-il que certains points du protocole d’accords connaissent toujours des achoppements.
En plus de la validation des années de vacation et de contractualisation capitalisés par les professeurs et maîtres contractuels recrutés comme fonctionnaires, la question des indemnités a été au centre des débats. « Nous restons toujours suspendus à cette étude où les conclusions sont attendues à la fin de ce mois. Nous ne pouvons occulter cette question qui fédère tous les enseignants », a souligné Omar Waly Zoumarou, vice-coordonnateur du Gcse.
Le ministre de la Fonction publique, de la Rationalisation des effectifs et du Renouveau du service public, Viviane Laure Elisabeth Bampassy, a pour sa part estimé «qu’il faut qu’on sache là où on va d’abord. Car le système de rémunération a des problèmes. Il faut attendre la fin de l’étude pour se prononcer ».
D’autres questions toujours en suspens sont relatives au rappel des mises en soldes, la formation diplômante, l’habitat social et le relèvement des indemnités qui n’était pas pris dans le protocole d’accords 2014.
Toutefois, le collectif des médiateurs venus prendre part à cette rencontre, a invité les enseignants, en se portant garant pour le respect des accords, à suspendre leur mouvement de contestations. Sensible à cet appel, le Gcse n’entend pas prendre précocement une décision et compte d’abord informer la base sur les points abordés.