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© aDakar.com par DF
Oumar Youm, ministre des collectivités locales et de la décentralisation, porte parole du gouvernement |
Le Conseil interministériel présidé par le chef du gouvernement n’a pas réglé définitivement la question des besoins financiers pour le développement de Kaffrine. La région, née du découpage administratif de 2008, est à l’écoute du chef de l’Etat dont elle croit qu’il ne va freiner son émergence.
Ce serait une véritable douche froide si l’enveloppe de 344 milliards que le comité technique régional avait demandée n’est pas approuvée par le chef de l’Etat, surtout qu’on épilogue dans les coulisses que l’enveloppe prévue ne va pas dépasser 150 milliards, alors que tout est urgence ici. Dans le document élaboré par le comité technique régional, les besoins financiers pour le développement de la région de Kaffrine sont évalués à 344 milliards de francs Cfa.
Interpellé à l’issue de cette rencontre sur l’enveloppe destinée à Kaffrine, le porte-parole du gouvernement, Me El hadj Oumar Youm, explique que «pour l’instant, le montant définitif n’est pas encore arrêté. C’est sur la base des arbitrages du chef de l’Etat que le montant définitif sera arrêté. Nous sommes venus avec un paquet de projets et programmes qui tournaient autour de 94 milliards de francs Cfa que nous avons soumis à l’appréciation des représentants des populations, notamment les exécutifs locaux, les présidents de Conseil départemental, la société civile, les opérateurs économiques et l’Administration territoriale. Nous avons écouté sous la présidence du Premier ministre les doléances qui ont été exprimées et qui vont au-delà des projets et programmes qui ont été arrêtés». Le ministre de l’Aménagement du territoire, du Développement et des Collectivités locales ajoute : «Nous pensons effectivement que certaines de ces doléances sont effectivement pertinentes et se déclinent en termes de désenclavement, de routes, de pistes, mais aussi de renforcement de capacités pour la transformation de la production.» Oumar Youm soutient que le gouvernement va s’inscrire dans un exercice de rattrapage pour apporter des solutions aux questions de développement de Kaffrine où rien n’a été fait. De l’avis du ministre, «cette région est sous-équipée, dépourvue en termes d’infrastructures sociaux-économiques. En termes de désenclavement, la route Nganda-Kaffrine et 89 Km de pistes de production seront réalisées…».
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