Politique
Risques professionnels : les collectivités locales appelées à de nouvelles politiques
Publié le jeudi 16 avril 2015 | Agence de Presse Sénégalaise
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Les responsables des collectivités locales sénégalaises doivent entamer dans les plus brefs délais des consultations sur "de nouvelles politiques et programmes sur les risques professionnels environnementaux", a plaidé le docteur Abdéramane Koné, un médecin du travail.
"Il est important et urgent de discuter de nouvelles politiques et programmes sur les risques professionnels environnementaux dans les collectivités locales et les sites de l'économie informelle quelles abritent", a-t-il soutenu.
Le docteur Koné introduisait une communication sur ce thème, mardi, à l'occasion d'une journée organisée par "Préventeurs Sans Frontières (PSF), en présence de plusieurs acteurs du secteur et experts de la prévention des risques professionnels.
"Préventeurs sans frontières" est une structure présentée comme "un acteur majeur" dans la promotion de la lutte contre les risques professionnels et environnementaux.
La société sénégalaise se trouve dans le besoin d'actions "intégrées, transversales, intersectorielles, participatives et inclusives" pour une prise en charge "globale et systémique" de cette problématique, a-t-il dit.
Selon ce médecin du travail, cela devrait contribuer "effectivement et efficacement au progrès dans la qualité de vie au travail et de la productivité".
"Ce constat est plus important dans les micros et les petites unités de production de l'économie informelle implantées dans les collectivités qui, pour diverses raisons, ne peuvent pas introduire des actions de prévention dans le travail en tant que données fondamentales pour son exécution et son efficience", a-t-il expliqué.
"A bien des égards, les femmes sont particulièrement vulnérables face à l'impact négatif que les conditions de vie et de travail peuvent avoir sur la santé", a ajouté le docteur Koné.
La majorité des travailleuses "sont dans l'économie informelle et occupent les emplois les plus faiblement rémunérés et les moins qualifiés, où elles sont plus susceptibles d'être exposées à des conditions de travail malsaines et dangereuses", a-t-il relevé.
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