Le juge de la 3e chambre du tribunal correctionnel de Dakar a décidé, mercredi, de renvoyer au 30 avril prochain, la suite des plaidoiries des avocats constitués pour la défense d’Aïda Ndiongue et ses co-prévenus, poursuivis pour ‘’escroquerie et détournement de deniers publics portant sur 20 milliards de francs CFA’’.
De l’avis du président du tribunal, c’est à cette date que la salle qui a accueilli l’audience de ce mercredi, offrant plus d’espace et de commodité, sera libre.
Prés d’une dizaine d’avocats parmi la vingtaine d’avocats constitués pour la défense des prévenus Aïda Ndiongue, la principale prévenue dans cette affaire, Abdou Aziz Diop, Amadou Ndiaye et Modou Sall ont eu à plaider.
Pour l’essentiel, les conseillers des prévenus ont demandé leur relaxe, arguant de l’absence d’éléments matériels et moraux concernant les faits qui leur sont reprochés.
‘’Ceux qui sont poursuivis ne sont pas coupables des faits qui leur sont reprochés. Car dans ce dossier, les marchés sont réguliers. Il n’y a pas de marchés fictifs. Les bordereaux de livraison ont été signés par les personnes qui ont la qualité de le faire’’, a plaidé Me Madické Ndiaye, demandant la relaxe de ses clients Aïda Ndiongue et Abdou Aziz Diop.
Pour leur part, les avocats d’Amadou Ndiaye et Modou Sall ont estimé, à la barre, que c’est ‘’le non-lieu ‘‘qui s’impose pour leurs clients, au regard de la ‘’vacuité’’ des charges.
Auparavant, le procureur de la République, Malick Dia, avait requis 10 ans de prison, la confiscation de tous leurs biens et 5 millions d’amende contre Aïda Ndiongue et ses co-prévenus, jugés, en audience spéciale, mercredi