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© Autre presse par DR
La croissance économique de l`Afrique subsaharienne devrait s’accélérer en 2014. |
Des simulations menées par la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE) ont révélé un impact positif de la baisse du prix du baril de pétrole et la dépréciation de l’Euro par rapport au dollar sur la croissance économique du Sénégal, a affirmé lundi à Dakar le Directeur de cette structure.
Serigne Moustapha Sène s’exprimait à l’issue de la publication du rapport 2015 d’Africa’s Pulse la publication semestrielle de la Banque mondiale sur les perspectives de l’économie africaine.
« Nous avons essayé de recueillir les effets de ces deux chocs sur des variables comme la croissance, les importations, les exportations, les recettes fiscales », précise M. Sène. Il ajoute que la note de sa structure qui n’a pas été rendu public, a été donnée aux autorités.
« Mais en termes de conclusion les simulations ont montré que la croissance devrait être stimulée à la faveur de ces deux chocs », affirme-t-il. Le directeur de la DPEE argument, sans donner de chiffres, que le Sénégal devrait perdre quelques recettes douanières. Du point de vue des importations, elles deviennent moins chères.
« Ces deux chocs devraient stimuler les exportations », affirme encore M. Sène pour qui si l’Euro se déprécie, le Sénégal gagne en compétitivité-prix toute chose étant par ailleurs.
Cependant, il a déploré le fait que certains composants de l’appareil productif sénégalais aient connu des difficultés. C’est notamment le cas de l’industrie. Ce qui fait que « le Sénégal n’a pas été en mesure de capter pleinement cette demande solvable qui se dégage sur le marché extérieur ».
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