Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aDakar.com NEWS
Comment

Accueil
News
Education
Article
Education

Échec de la plénière entre GCSE et gouvernement: Diante et cie ne veulent pas de "rencontre tampon"
Publié le mardi 14 avril 2015  |  Sud Quotidien
La
© aDakar.com par DF
La BM s`engage pour une Approche systémique pour de meilleurs résultats en matière d`enseignement
Dakar, le 10 Mars 2015 - Le ministre de l`éducation nationale a participé à une rencontre organisée par la BM dans le cadre du programme "Approche systémique pour de meilleurs résultats en matière d`enseignement – Engager le secteur privé (SABER-ESP)". Photo: Serigne Mbaye Thiam, ministre de l`éducation nationale




Les syndicats d’enseignants réunis autour du Grand cadre ont boudé la séance de plénière convoquée par le gouvernement du Sénégal. Mamadou Lamine Dianté, coordonnateur du cadre et Cie ont déploré le format de la rencontre selon lequel les enseignants devaient d’abord prendre langue avec les médiateurs avant de rencontrer le gouvernement. Pour eux, l’heure était venue de recueillir les réponses du gouvernement sur les différents points du protocole d’accords signés le 17 février 2014.

«En moins de 24 heures de la rencontre, il y’a eu un changement dans la programmation qui voudrait que la délégation parlementaire et les autres médiateurs puissent rencontrer les enseignants d’abord avant l’arrivée du gouvernement. Ce format n’a pas rencontré l’agrément du Grand Cadre qui a estimé que nous n’avions pas besoins d’une rencontre tampon ».

Tels sont les propos du coordonnateur du Grand Cadre des syndicats d’enseignants (Gcse), Mamadou Lamine Dianté, samedi 11 avril juste après avoir «boudé» la plénière convoquée par le gouvernement.

Informant sur la convocation du ministre de la Fonction publique pour une rencontre entre les deux parties sur le protocole d’accords, le Gcse estime que «le gouvernement n’est pas prêt pour apporter des réponses concrètes. Il n’avait pas besoin d’une rencontre tampon».

«C’est le temps pour nous de recueillir les réponses du gouvernement. Or, le samedi, l’heure n’était pas à la médiation. Nous attendions à un format selon lequel les syndicats d’enseignants et le gouvernement peuvent se parler directement en présence des médiateurs. Cela n’a pas été le cas», a souligné le Secrétaire général du Saemss-Cusems.

Parlant du vote de la loi sur le statut général des fonctionnaires dont 21 379 enseignants sont susceptibles de bénéficier de la validation des années de volontariat, de contractualisation et de vacation capitalisées par les professeurs et maitres contractuels recrutés comme fonctionnaires, le Gcse joue la carte de la prudence.

«Nous attendons la promulgation de la loi et de son décret d’application. Il est temps que les autorités se rendent compte que ce sont des difficultés qui poussent les enseignants à se radicaliser», a relevé M. Dianté.

Avant de poursuivre : «tous les sénégalais sont conscients des gros nuages qui pèsent sur l’année scolaire à l’exception du gouvernement qui doit comprendre que nous sommes à lisière d’une année blanche avec le cinquième plan d’actions. En mi-avril, les élèves n’ont pas encore bouclé l’année scolaire».

USEQ et CUSEMS rencontrent le gouvernement

La plénière convoquée par le gouvernement n’a pas toutefois été boudée par toutes les organisations syndicales. En effet, l‘Union syndicale pour une éducation de qualité (Useq) et le Cadre unitaire syndical de l’enseignement moyen secondaire (Cusems) ont préférer rencontrer la délégation gouvernementale.

D’ailleurs les deux parties ont retenu, selon l’Aps, de se « retrouver à nouveau vendredi prochain pour l’évaluation du dernier protocole d’accord portant sur les revendications en attendant de rendre compte à leurs bases, des informations reçues».
«Les deux parties ont convenu d’élaborer un procès-verbal mentionnant les engagements pris par la délégation gouvernementale lors de cette rencontre», lit-on dans le document.

Si les organisations syndicales semblent se liguer désormais en ordre dispersé pour la prise en charge des points de revendications, il n’en demeure pas moins que cette rencontre de ce samedi a accouché d’une souris. Les espoirs ont volé en éclats, avec le Gcse qui entend poursuivre leur cinquième plan d’actions.

Il est attendu un débrayage à partir de demain mardi 14 février suivi d’une assemblée générale. Les 15, 16 et 17 avril seront consacrés à une grève totale en plus de la rétention de notes et le boycott des cellules pédagogiques.
Commentaires