Les dernières prévisions du Groupe de la Banque mondiale publiées lundi indiquent que la croissance de l’Afrique subsaharienne ralentira autour de 4% en 2015, au lieu des 4,5% enregistrés en 2014.
''Ce recul s’explique largement par la baisse des cours du pétrole et des autres matières premières’’, relève un communiqué reçu à l’APS, précisant qu’il s’agit des ‘’conclusions de la dernière édition d’Africa’s Pulse, publication semestrielle du Groupe de la Banque mondiale qui analyse les perspectives économiques de l’Afrique subsaharienne’’.
Le rapport a été présenté dans le cadre des Réunions de printemps qui auront lieu cette semaine à Washington DC et rassembleront les ministres des Finances et du Développement du monde entier qui discuteront de l’état de l’économie mondiale et du développement international, souligne la même source.
Les projections de la BM indiquent qu’en 2015 la croissance sera inférieure à la moyenne de 4,4% réalisée en Afrique au cours des deux dernières décennies.
Cette croissance ‘’se situerait toutefois autour de 4,7% si l’on exclut l’Afrique du Sud’’, signale le communiqué qui rappelle que ces chiffres ‘’sont bien loin du pic de croissance de 6,4% enregistré au cours des années 2002 à 2008’’.
Dans le communiqué, le vice-président du Groupe de la Banque mondiale pour l’Afrique, Makhtar Diop, a déclaré que la croissance ‘’est toujours au rendez-vous en Afrique subsaharienne malgré de nouveaux défis et des facteurs externes défavorables. Mais ces défis s’accompagnent toutefois d’opportunités nouvelles’’.
‘’La fin du super-cycle des matières premières donne en effet au continent l’occasion d’accélérer ses réformes structurelles en faveur d’une croissance susceptible de réduire la pauvreté de manière plus efficace’’, a-t-il ajouté.