Quarante-quatre minibus ont été mis en circulation, lundi, dans la commune de Kaolack (centre), dans le cadre du Programme de renouvellement du parc de transport urbain, a constaté l’APS.
La cérémonie de mise en circulation des véhicules a eu lieu à la gouvernance de Kaolack, en présence du président Macky Sall et d’autres personnalités, dont des membres du gouvernement.
Les nouveaux bus vont assurer le transport à l’intérieur de la capitale régionale et ses environs, "dans le confort et la sécurité", selon un communiqué du Conseil exécutif des transports urbains de Dakar (CETUD), l’organe public chargé du renouvellement du parc de transport urbain.
Le CETUD affirme que l’exploitation des 44 minibus va générer "environ 200 emplois directs" concernant des chauffeurs, des guichetiers, des contrôleurs et d’autres postes.
Le personnel chargé d’exploiter les véhicules a déjà été formé au "secourisme", à "la conduite économique et sécuritaire" des minibus, à "la relation avec la clientèle", à "la sécurité routière", à "la billetterie" et aux "techniques d’exploitation".
Les privés propriétaires des véhicules ont pour leur part été formés à "la gestion de parc automobile et des ressources humaines", à "la gestion financière et comptable", selon le CETUD.
Ils ont constitué un groupement d’intérêt économique (GIE), qui est membre de l’Association de financement des professionnels du transport urbain (AFTU).
Les minibus vont desservir huit lignes réparties entre la commune de Kaolack et les localités environnantes de Kahone, Kabatoki et Koutal.
Les minibus ont coûté 18,7 millions de francs CFA l’unité. Pour chaque minibus, le propriétaire fournit un apport de deux millions de francs CFA correspondant à "la prime à la casse" octroyée par l’Etat en échange du retrait de la circulation d’un "car rapide".
Le paiement du crédit restant, de l’ordre de 16,7 millions, est payable en 60 mois.
Les 44 minibus mis à la disposition de la commune de Kaolack font partie d’un lot de 550 à mettre en circulation à Dakar, Thiès, Louga, Saint-Louis, Kaolack, Tambacounda et Ziguinchor, pour un coût global de 11,4 milliards de francs CFA, selon le CETUD.