Les divergences au sein du parti de Macky Sall, l’Alliance pour la République (APR), sur la réduction du mandat présidentiel, est un des sujets en exergue dans les quotidiens reçus jeudi à l’APS.
Le chef de l'Etat a annoncé récemment qu'il comptait soumettre en 2016 à référendum la question de la réduction de son mandat de sept à cinq ans, pour organiser l'élection présidentielle en 2017 au lieu de 2019.
Durant sa campagne électorale puis une fois au pouvoir, Macky Sall a promis de réduire le mandat présidentiel de sept à cinq ans malgré quelques voix discordantes au sein de son camp.
Le ministre de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du territoire, Oumar Youm, a déclaré dimanche à Fatick que la réduction du mandat présidentiel de 7 à 5 ans "n’est pas justifiable".
''Macky Sall peut-il se dédire ?’’, s’interroge à sa Une Le Témoin au quotidien au sujet de la réduction du mandat présidentiel. Le journal relève que le débat sur la décision du chef de l’Etat de réduire son mandat de 7 à 5 ans continue d’occuper l’espace public.
''Le camp présidentiel affiche sur la question deux positions divergentes qui allient une certaine cacophonie dénoncée par certains membres de la société civile comme le M 23 et Y en a marre (…)’’, écrit Le Témoin qui s’interroge : ''Macky Sall pourra t-il se dédire ?''.
Sur le même sujet, Le Populaire titre : ''Macky, le mandat et le référendum…''. Selon le journal, ''ceux qui pensent que le chef de l’Etat, Macky Sall, sera contraint de démissionner, au cas où le +Oui+ l’emporterait lors du référendum (…) n’ont qu’à déchanter''.
Le Populaire souligne que ''selon deux éminents constutiionnalistes (…) si ce cas de figure se présente, le président de la République va poursuivre son mandant jusqu’en 2017''.
Sur cette question, Macky Sall ''gonfle ses partisans'', selon La Tribune qui, citant le député Abdou Mbow, rapporte cette confidence du parton de l’Alliance pour la République (APR) : ''Le deuxième tour porte la poisse aux présidents''
Loin de la politique, Le Quotidien s’intéresse aux télécommunications en titrant : ''L’ARTP déconnectée de ses pouvoirs’’.
''L’essentiel des charges qui devraient lui revenir en particulier les dossiers stratégiques de la 4G et de la transition de l’analogique vers le numérique, lui ont été arrachées. Quant à la régulation, elle semble avoir disparu devant la volonté de la SONATEL. D’où la question de savoir à quoi sert encore l’ARTP’’, écrit Le Quotidien.
Dans sa livraison du jour, Walfadjri explique pourquoi la présidence de la Cour suprême ''fait courir les magistrats''. A propos du président de la Cour suprême, Walf parle d’un ''tout puissant homme de la magistrature (qui) gère sans contrôle un budget de prés de 2 milliards et a un salaire brut de 5 millions (…)’’.
Le Soleil s’intéresse au pôle urbain de Diamniadio et annonce que les logements sortent de terre.
L’Observateur revient sur la mort, dans leur appartement, de trois Sénégalaises au Maroc en titrant : ''Mystère autour du drame de Casablanca''. ''La thèse de l’empoisonnement avancée ; les corps à la morgue de Hay Rama pour autopsie'', écrit L’Observateur.