Le Sénégal doit passer par une éducation de qualité pour espérer atteindre l'émergence, a relevé, mercredi à Guédiawaye (banlieue dakaroise), le directeur exécutif du Laboratoire de recherche sur l'éducation et la formation (CAREF), Meïssa Bèye, appelant les acteurs du système éducatif sénégalais à travailler dans ce sens.
"Nous injectons des milliards de francs CFA dans le système scolaire (…), il est très utile de savoir qu'un pays ne peut pas émerger sans un système éducatif en marche. Nous demandons à tous les acteurs de prendre cela en compte", a-t-il déclaré.
Meïssa Bèye intervenait au cours d'une séance de restitution d'une étude du programme "Jangandoo", une évaluation indépendante et périodique des acquisitions fondamentales des enfants au Sénégal.
Ce baromètre est réalisé par le Laboratoire de recherche sur les transformations économiques et sociales (LARTES) de l'Institut fondamental d'Afrique noire (IFAN), en collaboration avec une dizaine d'ONG qui mettent en œuvre l'évaluation des performances des enfants de 6 à 14 ans dans les régions.
"Il revient à tous les fils du pays de veiller à la bonne marche du système éducatif de notre pays", a lancé le directeur exécutif CAREF, s'adressant aux participants à cette rencontre et aux acteurs du système scolaire.
Selon un document remis aux participants, tiré du baromètre 2014 de l'étude, les principaux résultats de "Jangandoo" montrent que la qualité des apprentissages est à améliorer. Ils confirment de fait les tendances de l'évaluation à grande échelle menée en 2013.
Pour réaliser ce baromètre, le Laboratoire de recherche sur les transformations économiques et sociales (LARTES) de l'IFAN s'est associé à une dizaine d'ONG qui mettent en œuvre l'évaluation des performances des enfants de 6 à 14 ans dans les régions.
Quatre "Task Forces" constituées d'experts ont été mises en place pour accompagner l'élaboration du modèle pédagogique et d'impulsion du changement en vue d’asseoir la qualité de l'éducation.