Un chercheur du Fonds national de recherches agricoles et agro-alimentaires (FNRAA) a signalé, mercredi, à Kolda (sud), "la baisse drastique de la productivité" du baobab, lors d'un atelier sur l'avenir de cette espèce arboricole.
Tamsir Mbaye, coordonnateur du FNRAA, a évoqué "l’absence de régénération naturelle [du baobab] et la baisse drastique de sa productivité".
Quatre-vingt dix pour cent des baobabs étudiés par le FNRAA sont dans un état de "vieillissement", selon M. Mbaye.
Le FNRAA, organisateur de l’atelier, affirme que cet arbre fait partie des principales espèces ligneuses à usages multiples des parcs agroforestiers du Sahel.
Tamsir Mbaye a préconisé "l’introduction des technologies de greffage, pour raccourcir le cycle de production du baobab, de 20 à trois ans".
Les participants venus des régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor ont cherché à évaluer les résultats d’un projet de recherche du FNRAA dédié au baobab.
Ils souhaitent la création de "comités de gestion des parcs à baobab", dans les zones où existe cette espèce, l’un des symboles de la nation sénégalaise.