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Risques professionnels: 2 400 accidents déclarés en 2014 à la Caisse de sécurité sociale
Publié le samedi 4 avril 2015  |  Enquête Plus




En 2014, 2 400 accidents du travail ont été répertoriés à la Caisse de sécurité sociale, a annoncé, hier, son directeur général Assane Soumaré. Ce dernier présidait la cérémonie de lancement du mois africain de la prévention des risques professionnels.



2 400. C’est le nombre total d’accidents liés au travail déclarés en 2014 à la Caisse de sécurité sociale (CSS). L’annonce a été faite hier, par le Directeur général de la CSS Assane Soumaré, à l’occasion du lancement de la 19ème édition du mois africain de la prévention des risques professionnels. Parmi ces accidents, ceux qui sont effectivement pris en charge ne dépassent pas 120, a révélé M. Soumaré. Toutefois, la tendance est maîtrisable, a-t-il ajouté, mais il faut toujours être extrêmement vigilant.

Le secteur le plus ‘’accidentogène’’, ce sont les produits chimiques, selon la directrice de la Prévention et des risques professionnels Marie Diallo. La manipulation de ces produits qui, le plus souvent, sont toxiques, entraîne des maladies. Cependant, explique toujours Assane Soumaré, tous les accidents déclarés à la Caisse de sécurité sociale n’ont pas entraîné une situation d’incapacité totale de travail. Certains n’ont juste occasionné qu’une incapacité temporaire.

Tous les secteurs d’activités exposent à des risques d’accidents. Même le secteur des médias est concerné. Selon le Secrétaire général du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics) qui a été hier le modérateur de la cérémonie de lancement de la 19ème édition du mois africain de la prévention des risques professionnels, il y a énormément de choses à faire dans le monde des médias où ‘’les journalistes sont très mobiles, très vulnérables et très exposés’’.

Dans beaucoup d’entreprises de presse, les journalistes ne bénéficient d’aucune protection sociale ou même pas de contrat. Tous les jours, des télés, des radios ou même des journaux naissent, sans même pouvoir assurer une protection sociale de leurs travailleurs, déplore Ibrahima Khaliloulah Ndiaye. De son avis, l’Etat est parfois même complice à ce qui se passe dans le milieu des médias, mais il préfère fermer les yeux. ‘’Les problèmes qu’il y a dans le monde de la presse, il faut en parler avant de parler des autres. Il faut que les acteurs de la presse refusent cette précarisation et mettent de l’ordre dans le milieu’’, a plaidé Ibrahima Khaliloulah Ndiaye.
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