Les sujets politiques dominent le menu des journaux parvenus mercredi l'APS, à travers les tentatives de Me Abdoulaye Wade de garder un œil sur la vie des instances du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) et les alliances politiques en perspectives des prochaines élections locales.
Enquête par exemple revient sur la "dissolution avortée" de la Fédération nationale des cadres libéraux (FNCL), une structure du Parti démocratique sénégalais (PDS), l'une des principales forces de l'opposition au pouvoir actuel. "Wade, la constante… variable", titre le journal, en parlant de la gestion de cette formation politique.
Abdoulaye Wade est "le maître de la manœuvre", selon Enquête. "Si éloigné soit-il, analyse ce quotidien, Me Abdoulaye Wade a prouvé à travers la tentative avortée de vouloir dissoudre la structure légale des cadres (FNCL) au profit d'une autre plus favorables à son fils (Karim), qu'il tient encore bien la manœuvre".
Sur le même sujet, Libération titre : "Putsch avortée". Le journal fait dans le même temps état d'un "enterrement de la FNLC par Me Wade au profit de son flils, Karim". Citant Oumar Sarr, coordonnateur national du PDS, le journal écrit : "L'idée de créer une commission nationale des cadres a germé, mais très vite, elle a été abandonnée".
Le quotidien L'As, de son côté, s'intéresse à la vie de Me Abdoulaye Wade qui a créé un site de consultance dénommé "Wade International Consulting". Et le journal de titrer : "Wade cherche fortune avec les projets du Sénégal". L'ancien président de la République qui "se présente comme un +spécialiste en tout+", a créé un site tout en anglais et dispose de bureaux à Dakar, Paris-Versailles et Dubaï, précise L'As.
En politique toujours, Le Populaire souligne que Barthélémy Diaz "sort ses flingues" au sujet du bradage d'une partie de la Maison du Parti socialiste, de la succession de Ousmane Tanor Dieng. A propos du siège du PS, il déclare : "Que chacun prenne ses responsabilités. S'il y avait une transaction illégale dans la chaîne de complicité, Khalifa Sall (maire de Dakar) est celui a qui signé le permis de construire".
Concernant la succession du secrétaire général du PS, il affirme encore : "Khalifa Sall ne se présentera jamais contre Ousmane Tanor Dieng. Tanor est majoritaire, il sera élu de façon démocratique".
En perspectives des élections locales prévues en juin, Le Quotidien signale "la guerre des alliés". "En 2009, c'était Bennoo Siggil Senegaal (BSS, originel) et les autres contre Sopi alors au pouvoir. En 2014, si la date des élections est maintenue, les locales opposeront BSS sortant à l'Alliance pour la République (APR). Majorité contre… Majorité aux côtés du PDS et des autres (…)", écrit le journal.
Au sujet des mêmes consultations électorales, L'Observateur annonce la suspension des travaux de la commission technique de la revue du Code électoral. "Le PDS voulait instaurer un scrutin majoritaire à un tour, le régime de Macky Sall manœuvre pour effacer l'opposition des prochains conseils départementaux et municipaux. Une proposition qui a fait suspendre, hier (mardi) les travaux de la commission technique de la revue du Code électoral", rapporte le journal.
Le Soleil revient sur l'inauguration, mardi, par le chef de l'Etat, de la route Saint-Louis-Rosso, en soulignant que Macky Sall a insisté sur la préservation du patrimoine routier. Le président de la République a aussi annoncé 65 millions de francs CFA pour le Plan national de sécurité routière. il a par ailleurs annoncé que le gouvernement visait une production de 1.080 000 tonnes de riz dans la vallée du fleuve Sénégal.
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