L’ambassadrice adjointe de la Grande-Bretagne au Sénégal, Harriet King, a appelé mardi à Bignona (Sud), à agir pour ‘’briser les barrières de l’impunité’’ et protéger les victimes des violences sexuelles.
La diplomate a estimé qu’il faut ‘’agir pour briser les barrières de l’impunité derrière lesquelles se barricadent les bourreaux, agir pour protéger toutes les cibles vulnérables’’.
''Il faut agir pour soulager les victimes qui, en plus de subir l’affront dans leur chair, portent également le lourd fardeau de la stigmatisation sociale’’, a encore plaidé l’ambassadrice adjointe de la Grande-Bretagne.
Harriet King s’exprimait lors d’un atelier de restitution d’une étude sur la prise en charge des violences sexuelles faites aux femmes y compris les femmes handicapées dans l’arrondissement de Sindian.
Cette étude réalisée par l’ONG Handicap international est financée par les ambassades de la Grande-Bretagne et du Canada au Sénégal.
Son objectif est de contribuer à l’amélioration de la prévention et de la prise en charge des violences sexuelles faites aux femmes, dans les communes de Oulampane, Suelle, Sindian et Djibidione.
‘’Notre mobilisation au-delà de cette étude doit rester et permanente. Elle doit être dans le temps de l’action’’, a plaidé la diplomate britannique.
Mme King a réaffirmé l’engagement des ambassades du Royaume-Uni et du Canada au Sénégal à soutenir de telles initiatives.
Elle a encouragé les autres acteurs à agir pour une meilleure prise en charge des violences faites aux femmes, y compris celles handicapées.
‘’En effet, si nous n’agissons pas au plan local, beaucoup de filles et de femmes parmi lesquelles des personnes handicapées seront victimes ou en danger de subir des violences sexuelles ou risquent d’être soumises à des pratiques néfastes’’, a-t-elle conclu.