La lutte contre le chômage est l’une des priorités pour notre pays. Ainsi doit-elle faire l’objet d’une mobilisation particulière. Pour avoir bien compris cet enjeu, le Projet d’appui au développement et à l’intégration de l’apprentissage (PADIA) s’est décidé à s’engager dans ce combat pour l’employabilité des jeunes en procédant au lancement officiel dudit projet ce mardi à Thiès sous la présidence effective du secrétaire général du ministère de la formation professionnelle, du gouverneur de Thiès et de l’adjoint au maire de Thiès, Alassane Ndiaye.
Ils sont nombreux les jeunes sénégalais qui peinent à s’insérer sur le marché du travail ; parce que ne bénéficiant pas de la formation adéquate et l’encadrement nécessaire. En effet, pour ne pas laisser s’installer la jeunesse dans la désespérance de l’inutilité, le gouvernement canadien à travers la fondation Paul Guérin Lajoie a décidé de s’investir dans quatre régions du Sénégal pour appuyer la politique gouvernementale.
Au cours de la cérémonie de lancement, le Coordonnateur du PADIA Papa Momar Fatim Aw, a déclaré que ce projet constitue une réponse pour la prise en charge de la formation par apprentissage et l’insertion socioprofessionnelle des jeunes parfois issus de familles démunies.
«Nous nous sommes engagés dans la perspective de la mise en place d’un dispositif de formation professionnelle par l’apprentissage rénové intégrant l’approche par compétences (APC) et de mécanismes fonctionnels d’appui à l’insertion des jeunes sur le marché du travail », explique Aw qui annonce le repertoring de dix métiers porteurs qui feront l’objet de sélection en fonction des régions de Fatick, de Kaolack, de Diourbel, de Thiès. «La finalité du projet est en définitive d’insérer 5000 jeunes sur le marché du travail », a conclut le coordonnateur du Padia.
Face à la situation alarmante des jeunes, le secrétaire général du ministre de la Formation professionnelle s’est réjouit de cette perche tendue par le gouvernement canadien à travers la fondation Paul Guérin Lajoie au gouvernement du Sénégal.
Il s’agit ainsi d’aller plus loin pour assurer aux jeunes une formation utile vers une carrière professionnelle, une activité véritable et pérenne.