Le chargé de communication de la mairie de Rufisque, Moussa Gueye, a invité mardi le procureur de la République, le préfet du département de Rufisque et le commissaire à prendre toutes les mesures pour ''faire régner l'ordre'' dans la ville.
''Nous lançons un appel au procureur de la République, au préfet du département et au commissaire de police, afin que l’ordre soit sauvegardé dans cette ville. Il n’est pas question que certains sèment le désordre dans cette ville, prétextant la défense des marchands ambulants qui avaient illégalement occupé l’espace urbain’’, a dit M. Guèye.
''L’occupation de la voie publique à Rufisque par les marchands ambulants est telle que les esprits s’échauffent vite à l’heure actuelle. C’est ce qui a été à l’origine de l’altercation qui a opposé (mardi matin) deux jeunes vendeurs de CD originaires de la région de Louga qui se disputaient un petit espace’’, a dit le chargé de communication de la mairie de Rufisque à l’occasion d’un point de presse.
Rufisque ''est une ville qui appartient à tous ses enfants'', selon Moussa Guèye, qui ajouté: ''Tout le monde est interpellé pour apporter sa pierre à l'édifice''.
Il a réaffirmé la détermination de la mairie de Rufisque à assurer un suivi aux opérations de déguerpissement entamées il y a quelques mois et dont l’objectif est selon lui de ''recaser les marchands sur d’autres sites''.
''La mairie est déterminée à jouer son rôle. Elle doit veiller à ce que l’ordre règne dans l’espace communal. Nous allons pour ce faire prendre toutes les dispositions nécessaires'', a t-il dit.
''Je comprends que les Rufisquois, dans leur besoin de reconquérir leur espace, soient aussi pressés devant la lenteur qu’accusent les travaux sur les sites de recasement. Cette situation est due au fait que l’entrepreneur en charge des travaux n’a pas les moyens pour mener à bien le travail qui lui est confié'', a expliqué Moussa Gueye.
La mairie, a t-il assuré, a trouvé un autre entrepreneur qui est en train de faire les travaux de finition sur le site de recasement des femmes.
''Ainsi nous allons prochainement recaser plus de 1.000 femmes vendeuses de légumes sur ce site'' a-t-il annoncé, soulignant qu'après ce recasement, la municipalité ''ne va plus tolérer d’étals sur le trottoir''.